Dakar, 16/07/2018 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du lundi 16 juillet :.
Sénégal-Industrie
Le secteur secondaire au Sénégal, après une baisse de 5,2% au mois d’avril 2018, a connu une embellie de 14,3% au mois de mai 2018, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).
« Cette situation reflète, principalement, les bons résultats enregistrés au niveau de l’égrenage de coton et fabrication de textiles, des activités extractives (plus 22,5%) et des industries chimiques (plus 35%) », souligne la DPEE.
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Sénégal-Economie
L’homme d’affaires sénégalais, Ameth Amar, président-directeur général du groupe NMA Sanders, a été porté à la tête du Regroupement des industriels du Sénégal, une structure créée dans le but de défendre les intérêts de ses membres, annonce la presse locale.
Cette structure regroupe une trentaine de capitaines d’industrie du privé national et d’investisseurs étrangers évoluant dans l’agro-alimentaire, la cimenterie etc. dont le chiffre d’affaires cumulé représente plusieurs dizaines de milliards de francs Cfa.
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Côte d’Ivoire-énergie
La Côte d’Ivoire, qui produit 16,7 millions de tonnes de résidus issus essentiellement du cacao, du coton, de l’huile de palme et du caoutchouc, projette de générer par an 1.645 mégawatts (MW) d’énergie biomasse.
L’exportation et la transformation de produits agricoles en Côte d’Ivoire génère une grande quantité de résidus qui constituent la biomasse, matière organique d’origine végétale (microalgues incluses), animale, bactérienne ou fongique (champignons), utilisable comme source d’énergie, selon des données prévisionnelles rendues publiques vendredi.
Côte d’Ivoire Energies, entité publique en charge de la promotion des technologies efficientes en matière énergétique, estime le potentiel de résidus de cacao à 13 millions de tonnes par an, 0,2 million pour le coton, 2,5 millions pour l’huile de palme et 1 million pour le caoutchouc, soit 16,7 millions de tonnes avec une puissance électrique totale évaluée à « 1.645 MW et un rendement moyen de 25% ».
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C.Ivoire-UEMOA-économie
Trois pays sur huit au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) respectent les critères de convergence économique dont le délai est prévu à « l’horizon du 31 décembre 2019 », a souligné, jeudi à Abidjan, le président de la Commission de l’organisation ouest-africaine, Abdallah Boureima.
Le président de la Commission de l’UEMOA s’exprimait à l’issue d’un entretien avec le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation régionale.
« Nous avons un horizon certes très proche, fixé à l’horizon du 31 décembre 2019, mais nous demeurons confiants », car « les ministres ont pris des mesures dans le cadre des projections triennales de cette question de pouvoir respecter les critères de convergence », a assuré M. Boureima.
Ghana-Pétrole
Les revenus pétroliers du Ghana se sont élevés à plus de 4 milliards de dollars entre 2011 et 2016, a estimé le président du Comité sur l’intérêt public et la responsabilité (PIAC), Steve Manteaw.
Une partie de ces revenus ont été dépensés dans la construction de routes et le développement du secteur du transport, a fait savoir M. Manteaw, lors d’un forum public sur la gestion des revenus pétroliers.
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Bénin-BM-don
La Banque mondiale (BM) vient d’accorder au Bénin un don de 40 millions de dollars, soit environ 22,5 milliards f cfa pour améliorer l’accès des populations vulnérables aux services sociaux essentiels, dans le cadre du projet d’Appui aux Communes et Communauté pour l’Expansion des Services Sociaux (Access).
« Bien que le Bénin ait accompli des progrès ces dernières années en vue d’améliorer l’accès aux infrastructures de base et aux filets de protection sociale, les disparités de couverture restent considérables, au détriment notamment des zones les plus pauvres et reculées », explique la BM dans un communiqué relayé par des médias locaux.
Le projet Access contribuera à l’amélioration des services décentralisés en apportant aux communes des subventions qui leur permettront d’investir dans l’éducation, la santé, le réseau routier et les infrastructures de marché.
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Gabon-croissance
En 2018, la croissance économique du Gabon sera d’environ 2%, estime la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).
« En 2018, les tendances indiquent qu’il va y avoir de la croissance qui va varier entre 1,9% et 2%, suivant les sources des prévisions de croissances économiques du Gabon », souligne l’analyse présentée par le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli.
Cette analyse conforte les prévisions dressées par des organismes internationaux notamment le Fonds monétaire international (FMI) qui avait tablé sur le même niveau de croissance.
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OHADA-BM-PACI
L’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) a signé, vendredi dernier à Yaoundé au Cameroun, une convention de financement avec le groupe de la Banque mondiale.
D’un montant d’environ 15 millions de dollars, ce nouveau don de l’International Development Association est affecté au financement de la deuxième phase du Projet d’amélioration du climat des investissements (PACI), dont les composantes couvrent le renforcement des capacités des institutions de l’OHADA dans l’exécution de leur mandat opérationnel, l’appui à la mise en œuvre du projet, et l’amélioration de l’information financière des entités.
