Dakar, 14/08/2018 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du mardi 14 août:
Sénégal-consommation
L’indice harmonisé des prix à la consommation a connu une baisse de 1,9 % au deuxième trimestre de l’année 2018, selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Cette baisse du niveau général des prix à la consommation s’est inscrite dans le sillage de celle des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, des biens et services, de la communication et de la santé, relève la note de conjoncture de l’ANSD.
Ce repli résulte également du recul simultané des prix des produits locaux et des produits importés, souligne l’ANSD qui fait, en outre, état d’une hausse de 0,2% de l’indice harmonisé des prix en variation annuelle.
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Sénégal-commerce
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie a relevé une détérioration du solde commercial du Sénégal qui s’est établi à -1 081 milliards de francs CFA en juin dernier contre -875, 6 milliards à la même période de l’année précédente.
’’Le cumul du solde, à fin juin 2018, s’est détérioré pour s’établir à -1081,0 milliards de F CFA contre -875,6 milliards de F CFA pour la période correspondante en 2017’’, indique le Bulletin mensuel du commerce extérieur de l’ANSD.
En glissement mensuel, le déficit commercial est passé de -187, 3 milliards de francs CFA en mai à -185,5 milliards de francs CFA en juin dernier, rapporte la même source.
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Sénégal-commerce
La valeur financière des importations sénégalaises est passée de 350, 6 milliards de francs CFA en mai dernier à 335, 2 milliards de francs au mois de juin, équivalant à une baisse de 4, 4 %, a annoncé l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
« Les importations du mois de juin 2018 ont baissé de 4,4% en passant de 350,6 milliards de FCFA au mois précédent à 335,2 milliards de F CFA. Comparées au mois de juin 2017, les importations ont régressé de 0,2%’’, souligne l’ANSD dans son Bulletin mensuel du commerce extérieur.
Les principaux produits importés, au cours du mois de juin 2018, sont l’huile brute de pétrole (41,3 milliards de F CFA), les autres machines et appareils (32,9 milliards de FCFA), les métaux communs (23,0 milliards de F CFA) le riz (20,3 milliards de F CFA) et les produits pétroliers finis (19,2 milliards de F CFA), lit-on dans le document.
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Sénégal-commerce
L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a fait état d’une baisse de 8, 4 % des exportations sénégalaises, dont la valeur financière est passée de 163, 3 milliards de francs CFA au mois de mai à 149, 7 milliards en juin dernier.
« Les exportations du Sénégal sont ressorties, en juin 2018, à 149,7 milliards de F CFA contre 163,3 milliards de F CFA au mois précédent, soit un repli de 8,4%% », rapporte l’ANSD dans son Bulletin mensuel du commerce extérieur.
D’après le document, le cumul des exportations du Sénégal s’est établi à 816, 9 milliards de francs CFA à la fin du mois de juin dernier contre 838, 7 milliards pour la période correspondante en 2017, soit un repli de 2,6%.
L’or non monétaire (36,7 milliards de F CFA), les poissons frais de mer (17,3 milliards de F CFA), l’acide phosphorique (12,6 milliards de F CFA), les bouillons (7,9 milliards de F CFA) et les crustacés mollusques et coquillages (7,5 milliards de F CFA) ont été les principaux produits exportés au cours du mois de juin dernier, selon l’ANSD.
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Burkina-tourisme
La capitale burkinabè, Ouagadougou, a abrité récemment un atelier de formation sur « Le renforcement de la résilience du secteur du tourisme face aux crises à travers la communication » avec la participation de professionnels du secteur représentant la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso.
Selon le secrétaire général du ministère burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme, ce genre d’initiatives constitue un moyen de mutualiser les efforts et de renforcer la coopération multilatérale.
Il a, en outre, souhaité que le Burkina Faso aura d’autres financements dans les prochains appels à projets en vue de promouvoir le secteur touristique.
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Burkina-Mauritanie-banques
La Banque agricole du Niger (BAGRI BANK) va bientôt passer dans le giron de la Banque populaire de Mauritanie (BPM Bank Mauritanie). Cette dernière a été provisoirement sélectionnée par les autorités nigériennes pour le rachat de 70% des parts de la BAGRI.
La banque mauritanienne a été choisie à la suite d’un processus de sélection par appel d’offres international, lancé par le gouvernement nigérien et auquel ont pris part plusieurs établissements financiers africains.
La banque nigérienne est empêtrée, depuis le démarrage de ses activités en février 2011, dans des cycles de difficultés financières à répétition. Entre juillet 2013 et mars 2014, la BAGRI a même été placée sous administration provisoire par la Commission bancaire de l’UEMO, l’autorité régionale en charge de la régulation du secteur bancaire ouest-africain.
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Burkina-CEDEAO-alimentation
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à travers sa réserve régionale de sécurité alimentaire, a mis à la disposition des autorités du Burkina Faso 4.303 tonnes de produits vivriers destinés aux populations en difficulté alimentaire.
Il s’agit de produits vivriers, dont 2.053 tonnes de maïs, 1.000 tonnes de sorgho, 1.000 tonnes de mil et 250 tonnes de riz local.
Les stocks céréaliers de la CEDEAO sont constitués de produits vivriers locaux, produits par des producteurs ouest-africains, et achetés auprès de ces derniers conformément à la volonté des dirigeants de l’espace communautaire de créer la réserve régionale de sécurité alimentaire.
Créée le 28 février 2013 à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, par les dirigeants ouest-africains, cette réserve propose d’exprimer la solidarité régionale à l’égard de ces Etats et des populations affectées.
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Côte d’Ivoire-alimentation
Les premiers chocolats produits par une entreprise à Grand-Bassam, sous le label « Made in Sud Comoé », sont vendus, depuis samedi, aux consommateurs, a-t-on appris auprès du responsable de l’unité de production, Hervé Dobinou.
Il s’agit d’un chocolat naturel fait à base de fèves de cacao et de sucre. Plusieurs qualités sont proposées, à savoir un chocolat naturel sucré, un autre moins sucré et amer puis les granulés.
La consommation de ce chocolat évite les maladies cardio-vasculaires, maintient la minceur de la forme et développe l’intelligence des enfants, selon le producteur.
Le chocolat n’est plus un produit de luxe car il y en a pour toutes les bourses allant de 50 Francs à 2000 francs CFA, a-t-il rassuré.
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Côte d’Ivoire-agriculture
Des acteurs de la chaîne de valeur de l’agro-transformation ont partagé, lundi à Abidjan, leurs expériences lors d’une rencontre organisée par la Fondation African Women Initiatives (AWI) à la faveur de la Journée internationale de la femme africaine (JIFA).
La Journée internationale de la femme africaine, célébrée le 31 juillet de chaque année a été promulguée par l’Organisation des Nations unies et l’Organisation de l’unité africaine (OUA) depuis 1963.
« Bien que célébrée par l’UNESCO et quelques associations en Afrique et dans le monde, cette journée demeure très peu connue de nos concitoyens », a déploré la présidente de la Fondation AWI, Mariam Fadiga-Fofana.
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Bénin-agriculture
La récolte de 700. 000 tonnes de coton est visée par le Bénin pour la saison 2018/2019, a indiqué récemment Tamou Gani Badou, de la Fédération nationale des coopératives villageoises de producteurs de coton.
Cet objectif annoncé intervient après le niveau record atteint durant la campagne 2017/2018. Au cours dudit exercice, le pays a, en effet, enregistré 597. 986 tonnes de coton-graine sur une superficie emblavée de 530 145 hectares.
La principale zone de production a été la commune de Banikoara, qui a connu un volume de 142. 741 tonnes, soit environ 24% du stock national réalisé.
