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Bulletin quotidien d’informations économiques africaines Economie


  18 Janvier      32        Bulletin d'info économiques africaines (534),

 

Dakar, 18/01/2019 (MAP) – Voici le bulletin d’informations économiques africaines pour la journée du vendredi 18 janvier :

Afrique-Economie-Industrie

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a insisté jeudi, à Diamniadio, sur la nécessité de transformer les matières premières en Afrique en vue de bâtir une industrie sur le continent.

’’Une Afrique en quête d’émergence ne peut se résigner à la seule exportation des matières premières brutes, souvent mal rémunérées et à des prix aléatoires’’, dit Macky Sall, lors de l’ouverture de la conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique.

Pour lui, ’’une Afrique qui émerge est une Afrique qui transforme ses matières premières, qui créent des chaines de valeur, génèrent des emplois pour vaincre le chômage endémique des jeunes’’.

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Afrique-Développement

Le président de la Banque africaine développement (BAD), Akinwumi Adesina, a invité, jeudi à Diamniadio, le secteur privé africain à profiter des avantages du marché continental.

’’Nous sommes dans un marché de libre-échange. Un marché large. Il ne faut pas que ce marché soit celui des autres. Il faut que ça soit un marché conquis par les Africains’’, a-t-il souligné lors d’un panel de la troisième édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA-III) ouverte ce jeudi, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

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Côte d’Ivoire-entrepreneuriat

Près de 40% des entreprises privées créées en Côte d’Ivoire aujourd’hui, ont été mises en place par des jeunes de moins de 35 ans, a révélé jeudi à Abidjan, le secrétaire d’Etat auprès du premier ministre chargé de la promotion de l’investissement privé, Emmanuel Esmel Essis.

« Ce qui est important, c’est que nos statistiques indiquent qu’aujourd’hui près de 40% des entreprises privées ont été créées par des jeunes de moins de 35 ans. Et ça, c’est un très bon signe car cela signifie que les jeunes sont en train de se mettre de plus en plus en position d’entrepreneur », s’est réjoui le responsable ivoirien lors d’un forum sur le thème « Entrepreneuriat et incitation fiscale ».

Selon M. Essis, il est possible de se réaliser en Côte d’Ivoire parce que les dispositifs existent. « Les dispositifs institutionnels existent avec des structures comme le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), l’institut ivoirien de l’entreprise (INIE) et l’agence Côte d’Ivoire PME ».

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Côte d’Ivoire-impôts-télépaiement

Les entreprises en Côte d’Ivoire réalisant un chiffre d’Affaires de plus de 50 millions Fcfa sont désormais soumises au télépaiement, système électronique visant à prélever directement un montant sur un compte bancaire, a indiqué jeudi à la presse le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara.

« Désormais, pour les entreprises qui réalisent plus de 50 millions Fcfa de chiffre d’Affaires, elles sont au télépaiement », a dit Abou Sié Ouattara, lors d’une conférence de presse à Abidjan sur la présentation des principales mesures de l’annexe fiscale 2019.

Il a expliqué qu’à la déclaration en ligne, le télépaiement « impacte automatiquement » le compte bancaire permettant aux services des impôts de recevoir l’argent émis à la différence du virement où l’on a besoin d’un document physique du contribuable pour valider l’opération.
Afrique-croissance-BAD

La croissance économique africaine devrait se situer à 4 % en 2019 et à 4,1 % en 2020, indique la Banque africaine de développement (BAD).

« La situation du continent est bonne. Les performances économiques générales de l’Afrique continuent de s’améliorer, le taux de croissance du produit intérieur brut étant estimé à 3,5 % en 2018, soit un taux comparable à celui de 2017 et en hausse de 1,4 point de pourcentage par rapport aux 2,1 % enregistrés en 2016 », indique un rapport de la Banque sur « les perspectives économiques en Afrique – 2019 », présenté jeudi à Abidjan.

« La croissance économique africaine devrait s’accélérer dans les années à venir pour atteindre 4 % en 2019, et 4,1 % en 2020. Si elle est plus élevée que celle des autres pays émergents et en développement, il n’en demeure pas moins qu’elle reste insuffisante pour faire face aux défis structurels que constituent les déficits courants et budgétaires persistants et la vulnérabilité de la dette », analyse la Banque panafricaine.

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Gabon-BAD-croissance

L’économie gabonaise devrait réaliser une reprise en 2019 et 2020 avec des projections de croissance de 3,4 pc, estime la Banque africaine de développement (BAD) dans ses perspectives économiques de l’Afrique 2019.

Cette reprise sera portée par le secteur non pétrolier (agriculture, mines et industrie) et la diversification progressive de la base productive de l’économie, selon le document de la BAD.

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CEMAC-BEAC-croissance

La Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) prévoit un taux de croissance réel oscillant autour de 3,2 % en 2019 en zone de la Communauté Économique et Monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC).

Selon le rapport du dernier Comité de politique monétaire (CPM) de la BEAC pour l’année 2018, tenu le mois dernier, à Yaoundé, l’évolution favorable des cours du pétrole, prévue entre 2019 et 2021, et ce, en dépit d’une détérioration prévisible des termes de l’échange, à moyen terme, devrait favoriser cette croissance.

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Tanzanie-Gaz naturel

Face à une nouvelle hausse de la demande gazière en Tanzanie, le gouvernement a paraphé un nouvel accord avec le producteur de gaz naturel, PanAfrican Energy Tanzania (PAET), lui permettant d’acheter des volumes supplémentaires de gaz naturel en vue de satisfaire la demande.

L’information a été donnée par PAET qui a expliqué que ces nouveaux achats sont destinés à satisfaire une nouvelle hausse de la demande, notamment pour la production électrique.

Le producteur de gaz naturel livre depuis le 24 décembre dernier, une moyenne de 35 millions de pieds cubes standard de gaz par jour à la société publique des hydrocarbures (TPDC) et au producteur public d’électricité, Tanesco.
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Ghana-Tunisie

Tunisia Africa Business Council a organisé, du 14 au 17 janvier courant au Ghana, une mission de prospection multisectorielle.

La délégation tunisienne composée d’une quarantaine d’hommes d’affaires répartis entre plusieurs secteurs, à savoir les industries mécaniques et électriques, la métallurgie, l’agro-alimentaire, l’enseignement supérieur, la santé, l’infrastructure et BTP, les télécommunications et matériaux de construction.

Cette mission d’hommes d’affaires a permis de promouvoir les échanges économiques entre la Tunisie et le Ghana, de renforcer davantage la coopération entre la Tunisie et le continent africain et de promouvoir des relations fructueuses entre les investisseurs tunisiens et africains.

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Ghana-Bois

Le Ghana a exporté 277.846 mètres cubes de bois sur les 10 premiers mois de 2018, générant 158,25 millions d’euros, souligne l’Organisation internationale des bois tropicaux (ITTO). Sur ces 277.846 m3, 75% étaient des sciages.

Ce total sur 10 mois représente une progression de 5,3% en volume par rapport à la même période en 2017 et de 9,3% en valeur.

Les principaux marchés régionaux pour les produits du bois ghanéens sur cette période ont été l’Asie pour 72%, l’Europe pour 12%, l’Afrique pour 7%, les Amériques pour 6% et le Moyen Orient pour 2,5%. Plus spécifiquement, l’Inde a été le premier marché, suivie par la Chine, le Vietnam, les Etats-Unis et l’Allemagne.

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Togo-Entreprises

Les entreprises assujetties à la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) devront déduire ou facturer le taux unique de 18%, a indiqué Ahmed Esso-Wavana Adoyi, le Commissaire des impôts de l’office togolais des recettes (OTR).

La mesure est contenue dans le nouveau dispositif fiscal et est entrée en vigueur depuis le 1er janvier.

Fin 2018, l’OTR avait revu à la baisse la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) applicable aux produits de première nécessité, en passant le taux de 18% à 10%. Mieux, cette taxe indirecte sur la consommation était devenue nulle pour le lait non transformé, le riz, à l’exception du riz de luxe, les terminaux mobiles et équipements informatiques, les opérations de crédit-bail dans les transports et les matériels de production d’énergie renouvelable.

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Mali-finance

La Direction nationale du trésor et de la comptabilité publique du Mali a obtenu mercredi auprès des investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) un montant de 22 milliards de FCFA (environ 37,400 millions de dollars) à l’issue de son émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 12 mois, selon l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.

Le montant mis en adjudication était de 20 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Mais, l’agence UMOA-titre a répertorié à l’issue de l’émission 39,584 milliards FCFA de soumissions globales. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions de 197,92%.

Sur le montant des soumissions, le trésor public malien en a retenu 22 milliards FCFA et rejetant 17,584 milliards de FCFA, soit un taux d’absorption de 55,58%. Le taux moyen pondéré se situe à 5,96% et le taux d’intérêt marginal 6,24%.

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