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Burkina : La CEDEAO est venue pour comprendre la feuille de route de la Transition (ministre ghanéen)


  18 Mars      32        Politique (25362),

 

Ouagadougou, 17 mars 2022 (AIB)-« La CEDEAO est venue à l’écoute des nouvelles autorités du pays pour comprendre la feuille de route de la Transition », a soutenu ce jeudi, à Ouagadougou, la ministre des Affaires étrangères du Ghana, Shirley Ayorkor Botchwey, au sortir d’une audience avec le président Damiba.

Le président du Faso, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba s’est entretenu ce jeudi après-midi, avec une délégation ministérielle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

La délégation était conduite par la présidente du Conseil des ministres de l’organisation, Mme Shirley Ayorkor Botchwey ministre des Affaires étrangères de la République du Ghana.
Selon la ministre Shirley Ayorkor Botchwey, la CEDEAO est venue à l’écoute des nouvelles autorités du pays pour comprendre la feuille de route de la Transition
A sa sortie d’audience, Mme Shirley Ayorkor Botchwey a déclaré que les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO les « ont mandatés de rencontrer les nouvelles autorités, même si le Burkina Faso est suspendu des instances de l’organisation ».

Cette visite intervient « à la suite du changement intervenu à la tête de l’Etat, le 24 janvier 2022, la mise en place de la Transition et l’investiture du président », a déclaré le chef de la délégation, Shirley Ayorkor Botchwey.

Selon elle, la CEDEAO est venue à l’écoute des nouvelles autorités du pays pour comprendre la feuille de route de la Transition.
« Le président Damiba a donné des réponses que nous allons transmettre à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO », a indiqué la ministre Shirley Ayorkor Botchwey
« A ce sujet, l’autorité nous a expliqué les raisons pour lesquelles, la Transition devrait durer 3 ans, notamment la lutte contre le terrorisme et la résolution de la crise humanitaire », a-t-elle soutenu. Elle a annoncé avoir eu « des discussions franches avec le gouvernement ».

« Le président Damiba a donné des réponses que nous allons transmettre à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO », a aussi indiqué la présidente du Conseil des ministres de l’organisation.

L’autre préoccupation de la CEDEAO concerne le sort de l’ex-président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Sur autorisation du président Damiba, « nous avons pu le rencontrer et échanger avec lui. Il est bien portant et dans un bon état d’esprit », a confié le chef de la délégation ministérielle.

Rassurée par les nouvelles autorités du pays, la délégation de la CEDEAO a tenu à manifester la solidarité de l’organisation au Burkina Faso.
La délégation de la CEDEAO a eu une séance de travail avec la ministre en charge des Affaires étrangères, Mme Olivia Rouamba, et le ministre délégué Karamoko Jean Marie Traoré
« Ce qui affecte le Burkina Faso, nous affecte tous. Et ce n’est pas dans ces moments difficiles que la CEDEAO va abandonner le Burkina Faso », a déclaré Mme Shirley Ayorkor Botchwey.

En outre, « les chefs d’Etat de la CEDEAO ont clairement déclaré que le Burkina Faso ne sera pas abandonné, et que la CEDEAO va accompagner le Burkina dans la mise en œuvre de la Transition », a précisé le chef de la diplomatie ghanéenne.

Selon Mme Shirley Ayorkor Botchwey, la CEDEAO va travailler de concert avec le Burkina Faso pour trouver des solutions à ces crises sécuritaire et humanitaire, car tout ce qui touche le Burkina Faso impacte l’ensemble de l’espace communautaire.

Avant l’audience avec le chef de l’État, la délégation a d’abord eu une séance de travail avec la ministre en charge des Affaires étrangères, Mme Olivia Rouamba, et le ministre délégué chargé de la Coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré.

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