MAP Trois nouveaux pays africains lancent la vaccination contre le paludisme AIP Amnesty international salue l’évolution des textes de défense des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire ANP Clôture de la 11ème Edition du Forum sur les droits et inclusions numériques à Accra AIB Burkina : Le premier ministre en visite de travail et d’amitié en Iran du 24 avril au 1er mai APS SENEGAL-SANTE / Des guides pour enseignants destinés à la détection précoce des troubles visuels chez les élèves APS SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Curage des réseaux : l’ONAS fait le point des opérations pré-hivernales à Dakar APS SENEGAL-MEDIAS-SOCIETE / Alioune Sall s’imprègne de la situation de l’APS APS SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Lutte contre le paludisme : vers le déploiement de deux nouveaux vaccins sur le continent africain APS SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / L’OMS évoque la nécessité d’assurer une ”prestation continue et équitable” des services de lutte antipaludique ATOP Le FDR à la conquête de l’électorat dans le Vo

Burkina : « Nous sommes en train de réaliser des préalables pour la redynamisation de Bobo-Dioulasso » (Premier ministre)


  5 Février      76        Economie (20991), Politique (25370), Société (45128),

 

Ouagadougou, 4 févr. 2021 (AIB) – Face aux critiques régulièrement formulées sur l’abandon de Bobo-Dioulasso pourtant capitale économique du Burkina Faso, le Premier ministre Dabiré a affirmé jeudi, que le gouvernement est train de réaliser «des préalables» qui vont permettre la redynamisation de la ville.
«On a le sentiment que la redynamisation de Bobo comme capitale économique n’avance pas parce qu’il y a des préalables à réaliser dans cette ville pour arriver à des résultats positifs», a indiqué jeudi, le Premier ministre Dabiré suite à la question d’un député.
Le chef du gouvernement s’exprimait dans le cadre du débat avec les députés, qui a été précédé de la présentation de sa Déclaration de politique générale (DPG).
Il a indiqué que «sur le plan industriel», le gouvernement a «décidé de mettre l’accent sur le renforcement du parc industriel de la ville» et sur le plan des infrastructures, de «mettre le paquet pour réhabiliter les routes de la ville».
Il a annoncé la création prochaine «avec le soutien de la Chambre de commerce et d’industrie», d’«un boulevard de contournement pour permettre aux gros camions qui vont au Mali, en Côte d’Ivoire et ailleurs, d’éviter le centre-ville pour aller directement à la zone franche».
Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, le renforcement de ces différents secteurs permettra de «faire en sorte qu’il ait des entreprises privées qui s’installent à Bobo-Dioulasso, qui créent des emplois, qui recrutent les jeunes bobolais» et cela permettra «la redistribution économique (…) dans de bonnes conditions».
«Nous agissons pour que ces prérequis soient mis en place pour que Bobo retrouve son lustre», a-t-il indiqué, précisant que depuis un moment «beaucoup d’actions du ministère du Commerce et de l’Industrie se font à Bobo-Dioulasso».
Ville carrefour de l’Afrique de l’Ouest et de débats d’idées (années 40 et 50) et bastion du mouvement panafricain Rassemblement démocratique africain (RDA crée en 1946) avec le président Daniel Ouézzin Coulibaly, Bobo-Dioulasso a perdu de sa superbe à partir de l’indépendance du pays.
Le 17 février 1984, en plein révolution burkinabè, le capitaine-président Thomas a fustigé le «régime réactionnaire» de (l’ancien président) Maurice Yaméogo (1958-1966) d’avoir «tenté de vider Bobo-Dioulasso de sa substance réelle pour en faire une ville fantôme».
«Nous rendrons à Bobo-Dioulasso sa splendeur», avait-il promis mais son assassinat tragique le 15 octobre 1987 et l’arrivée au pouvoir de son frère d’arme Blaise Compaoré, n’a pas permis la réalisation de cet engagement.
Le 19 février 2015, devant les forces vives de Bobo-Dioulasso, le président de la Transition Michel Kafando a déploré que Bobo-Dioulasso et sa région «qui regorgent d’énormes potentialités économiques, culturelles et industrielles» soient «toujours à la traîne, à cause des fausses promesses politiciennes».
Il avait, à l’occasion, invité la population bobolaise «à opérer le bon choix, c’est-à-dire savoir choisir des hommes capables de redonner à la localité, sa vraie place».
Le constat est que cinq ans après l’arrivée au pouvoir du président Kaboré, (élu en fin 2015 et réélu le 22 novembre dernier), la ville est toujours à la recherche de ses repères.

Dans la même catégorie