Ouagadougou, 1er mars 2022 (AIB)-Les quotidiens de ce mardi évoquent les questions relatives à la lutte contre le terrorisme et celles liées à la Transition au Burkina Faso.
Le quotidien national, Sidwaya, indique que la Transition au Burkina Faso est prévue pour une durée de 36 mois, soit « 3 ans pour remettre le pays sur les rails ».
L’Observateur Paalga et L’Express du Faso commentent le déroulement des assises nationales qui ont précédé l’adoption de la Charte de la Transition.
Pour L’Observateur Paalga ce fut une « journée marathon pour une feuille de route » au sens que le chronogramme établi n’a pu être respecté et les travaux qui étaient censés prendre fin à 19 H ont finalement pris fin au petit matin de ce mardi 1er mars.
Pour le journal, cela s’explique par le fait que « les travaux achoppaient sur plusieurs points » par ‘’manque’’ de consensus.
«Quelle impréparation ! » s’exclame L’Express du Faso qui n’apprécie pas que les affaires qui concernent la vie de la nation soient gérées avec autant de précipitation, d’impréparation voire d’improvisation.
« On a l’impression que c’est au forceps que les dirigeants du pays ont décidé de la tenue des assises nationales sur la Charte de la Transition immédiatement après la réception du projet le mercredi 23 février 2022 », dit-il.
Il explique que le projet lui-même a été mis à la disposition des participants à partir de dimanche 27 février, la veille de la tenue des assises.
« Ce qui, visiblement n’a pas permis aux participants, qui représentent les entités, de s’y pencher véritablement afin d’apporter à l’occasion des amendements conséquents », estime le journal.