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Campagne du 2ème tour au Niger : jeux d’alliances, marathons électoraux, joutes oratoires


  18 Février      20        Politique (25166), Société (44866),

 

Niamey, 18 fév. (ANP)- Au Niger, la campagne électorale pour le second
tour de la présidentielle lancée le 31 janvier dernier prend fin ce
vendredi 19 février 2021 à minuit.

Elle a été marquée par des déclarations de soutien en faveur des deux
candidats en lice, des meetings politiques mais aussi l’occupation
de la sphère médiatique pour des messages de campagne.

Les deux candidats ont parcouru ce vaste pays, enchaînant meetings,
rencontres de proximité dans les capitales régionales embellies aux
couleurs de leurs partis et de leurs alliés.

Ces propagandes politiques sont l’occasion de spectacles, de
déclarations politiques et de mobilisation des militants.

Le candidat de la majorité au pouvoir M. Bazoum Mohamed porté par la
coalition Bazoum 2021 et alliés ‘’forts’’ de 95 partis. On y compte
les candidats du MNSD Nassara M. Seyni Oumarou et Albadé Abouba du MPR
Jamhuriya et Alliés arrivés respectivement 3ème et 4ème au 1er tour
de la présidentielle du 27 décembre.

L’ancien ministre affirme vouloir continuer l’œuvre de l’actuel
président de la république, Issoufou Mahamadou en fin de mandat,
avec comme slogan « consolider et avancer », a lancé sa campagne le 7
décembre dernier à Niamey.

Son programme est centré sur la renaissance ‘’acte 3’’ avec comme
priorités promouvoir la renaissance culturelle, poursuivre la
consolidation des institutions démocratiques, assurer la sécurité des
personnes et des biens, garantir l’accès à l’eau pour tous, assurer
la sécurité alimentaire et nutritionnelle à travers l’I3N, développer
les infrastructures de communication et énergétiques, développer les
secteurs sociaux : éducation et santé et promouvoir l’emploi des
jeunes.

Quant au candidat M. Mahamane Ousmane, il est soutenu par la
coalition Cap 20-21 et Alliés de l’opposition politique. Le candidat
du RDR Tchandji et Alliés a bénéficié en plus du soutien de
l’autorité morale du MODEN FA Lumana/Africa, M. Hama Amadou, des
candidats du 1er tour dont Ibrahim Yacoubou du MPN Kishin Kassa ,
de l’ancien chef de l’Etat, Salou Djibo du PJP Doubara ou de Oumar
Hamidou Tchiana de AMEN Amin .

L’ancien chef de l’Etat, qui se veut un candidat de changement, a
donné le coup d’envoi de sa campagne le dimanche 7 février à
Tillabéry.

Son projet de société est appelé programme d’émergence 7 E’’ centré
autour de l’Eau, de l’Éducation, l’Emploi, l’Énergie,
l’Environnement, l’Equipement et l’Equité.

Les deux candidats ont en outre investi l’espace médiatique où ils
ont droit à l’égalité d’accès aux médias publics pour leur message de
campagne, leur portrait, leurs activités en région et les déclarations
de soutien. Ils se sont en outre ‘’offert’’ des plages payantes dans
les organes publics et privés.

Les réseaux sociaux ne sont en reste de cette bataille électorale où
des blogueurs des deux bords sont en première ligne.

Des intellectuels, des acteurs de la société civile ont pris part au
débat politique.

Le procureur de la République a rendu public un communiqué pour
mettre en garde, rappelant les sanctions encourues en cas de
certaines infractions, pointant du doigt des acteurs politiques et de
la société civile.

Des institutions et certains acteurs (Commission nationale des
droits humains, médiateur de la république, des ONG, des
organisations de femmes) de leur côté prônent l’apaisement.

Quelque 7,4 millions d’électeurs nigériens sont appelés aux urnes le
21 février prochain pour élire leur futur Président de la
République, la dernière étape d’un cycle électoral entamé le 13
décembre avec l’organisation des locales.

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