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CANCERS DE L’ENFANT : UN OFFICIEL RAPPELLE L’IMPORTANCE DU DIAGNOSTIC PRÉCOCE


  14 Février      71        Santé (15362),

 

Dakar, 14 fév (APS) – Les cancers de l’enfant n’étant pas souvent évitables, le meilleur moyen de les soigner est de faire un diagnostic précoce et de les traiter immédiatement après, a recommandé, lundi, à Dakar, le docteur Babacar Guèye, directeur de la lutte contre les maladies non transmissibles.

Conscient de cela, les pouvoirs publics sénégalais sont en train de former le personnel des districts sanitaires au diagnostic précoce des principaux cancers de l’enfant, a-t-il dit à l’ouverture d’une réunion du Groupe franco-africain d’oncologie pédiatrique (GFAOP).

Cette rencontre se tient dans le cadre des activités prévues pour la Journée mondiale de la lutte contre les cancers de l’enfant, célébrée le 15 février de chaque année.

« Dans l’optique d’améliorer la survie globale par un diagnostic précoce, le ministère de la Santé et de l’Action sociale collabore avec l’Organisation mondiale de la santé, pour la mise en œuvre de l’initiative mondiale contre les cancers de l’enfant, dont l’objectif est de relever le taux de survie d’au moins 60 %, d’ici à 2030 », a expliqué M. Guèye.

Selon lui, le Sénégal fait partie des pays choisis par l’OMS pour la mise en œuvre de cette initiative.

« Malgré les efforts fournis, les défis demeurent et le ministère s’engage à accroître les ressources humaines et le nombre des structures de prise en charge, suivant le plan national de lutte contre le cancer en cours d’élaboration », a souligné Babacar Guèye.

Pour ce faire, un centre d’oncologie pédiatrique est en construction à Mbour (ouest), et il est prévu de créer au Sénégal un réseau national de soins en oncologie pédiatrique, selon M. Guèye.

Le but du futur réseau sera de garantir l’équité, la qualité et l’accessibilité des soins, a précisé le directeur de la lutte contre les maladies non transmissibles au ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Il estime que « tous les acteurs concernés, la société civile, les partenaires et les populations ont un rôle à jouer dans la réduction de la morbi-mortalité due aux cancers de l’enfant ».

Il a exhorté les acteurs concernés à « renforcer le partenariat », afin que « nous puissions ensemble relever le défi de la lutte contre les cancers de l’enfant ».

Depuis l’adhésion du Sénégal au GFAOP, en 2000, les enfants atteints de cancer accèdent au diagnostic et au traitement plus facilement qu’auparavant, selon le responsable du ministère.

A cela s’ajoute la subvention de l’Etat, de 60 % des frais de chimiothérapie, et la disponibilité de la morphine sirop, qui sert à soulager la douleur.

Au Sénégal, quelque 800 à 1.200 enfants pourraient avoir un cancer, chaque année, mais seuls 200 cas sont diagnostiqués, a souligné le docteur Mame Ndella Diouf, de l’unité d’oncologie pédiatrique (UOP) de l’hôpital Aristide-Le-Dantec, à Dakar.

De 2000 à 2021, a-t-elle indiqué, 2.877 enfants ont été pris en charge dans cette UOP, et les résultats sont satisfaisants, car le taux de survie des enfants vivant avec un cancer est estimé à environ 50 %, selon Mme Diouf.

Le programme pilote du GFOAP, mis en œuvre pour améliorer le diagnostic précoce des cancers de l’enfant, a permis de former plus de 1.000 prestataires de services de santé, depuis 2019, dans huit pays africains dont le Sénégal, a-t-on appris lors de la réunion.

Selon le directeur de l’Institut africain de formation en oncologie pédiatrique, le cancer chez l’enfant est curable à 80 %, car cet établissement dispose des moyens nécessaires pour le traitement.

Il reste à faire des efforts pour que le diagnostic précoce soit régulièrement de mise, a-t-il signalé.

L’oncologie pédiatrique nécessite des soins pluridisciplinaires, qui interpellent tous les soignants. D’où la nécessité de former les professionnels de la santé à l’identification des symptômes des cancers de l’enfant, selon le docteur Claude Moreira.

Selon l’OMS, quelque 400.000 cancers sont diagnostiqués chez les enfants, dans le monde. Environ 20.000 cas sont recensés en Afrique francophone par an.

Et seuls 10 % des enfants vivant avec le cancer atteignent une unité de soins susceptible de les prendre en charge, et 50 % des cancers sont diagnostiqués à un stade avancé de la maladie, selon le GFAOP.

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