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CILF 2023: le président du comité d’organisation exhorte les banques à faciliter le financement


  22 Janvier      86        Economie (20953), Finance (1502),

 

Lomé, 22 janv. (ATOP) – Le président du comité d’organisation de la Conférence internationale de Lomé sur le financement (CILF) 2023, Me Afzal-Amir Ayeva a exhorté tous les acteurs du système financier africain notamment les microfinances, les banques commerciales bilatérales et de développement à poser plus des actes concrets pour faciliter le financement des entreprises et des grands projets, lors de son allocution de clôture le vendredi 20 janvier à Lomé.
Pour Me Afzal-Amir, le développement des Etats qui s’inscrit en priorité dans les politiques publiques et la question du financement apparaît plus que fondamentale. Le développement, a-t-il dit, étant un contexte hétérogène, englobant plusieurs plans. La CILF a servi de pont entre l’industrie financière et l’économie réelle qui a permis de définir une stratégie de financement ciblé pour promouvoir les PME africaines. Il a souhaité que les différents débats et panels pussent permettre aux TPE et PME ainsi que des acteurs informels de se faire financer plus facilement par les banques, les fonds d’investissement, les microfinances ou encore les business angels qui sont de véritables alternatives au fonds de capital investissement souvent inadapté au contexte africain.
« Pour véritablement financer les entreprises, il faut des investissements locaux qui permettent de renforcer les fonds propres des entreprises. Dans ce noble combat, nos PME ont aussi la responsabilité de la bonne gouvernance, de la transparence avec les investisseurs, de la maitrise des risques juridiques et de grands principes comptables sans lesquelles aucune opération d’envergure ne peut se faire. La proie est donc à couper en deux, entre des institutions financières et des promoteurs de projets qui doivent faire des pas », a-t-il dit.
Le président du comité d’organisation a estimé que l’industrie financière et l’économie réelle a marqué les cœurs et les esprits au cours de cette conférence en raison de la qualité des échanges et de la grande expertise des différents intervenants. « Tour à tour et durant deux jours, divers aspects de nos économies ont été passées au peigne fin sous le prisme financier permettant de faire éclore les champions régionaux, africains et aussi à nos nanos, micros, petites, moyennes et grandes entreprises de pouvoir atteindre la maturité pour certaines, et le renforcement de leur position pour d’autres », a-t-il fait savoir.
A l’en croire, tous les panels ont pu toucher les problématiques importantes mais très peu débattues en Afrique francophone telles que les fonds d’investissements et les business angels. Il s’agit des thématiques sur le « Rôle des banques et des institutions de financement du développement pour promouvoir une croissance soutenue verte durable et inclusive ; des modèles les plus innovants de financements des grands projets en Afrique (PPP-Financement structuré) ; le financement comme levier pour inciter le passage  de l’informel au formel ; le financement des projets de santé et d’éducation, quel modèle ; le droit, instrument de développement économique et le financement du secteur agricole ».
« Les idées et propositions issues des échanges, ne subiront pas l’usure du temps pour s’envoler au gré du vent. A l’attention du chef de l’État, Faure Gnassingbé, le cabinet Ayéva et associés présentera un document de synthèse de l’ensemble de la CILF ainsi que les suggestions nécessaires afin de consolider les acquis et poursuivre les efforts d’amélioration du climat des affaires au Togo », a rassuré Me Afzal-Amir Ayeva.

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