Conakry, 19 janv. (AGP)- De nos jours, les futures jeunes mariées s’aventurent dans l’organisation des soirées d’enterrement de vie de jeune fille, une habitude occidentale qui a tendance à bousculer les réalités africaines.
Ces événements sont souvent organisés la nuit à la veille du mariage, dans les restaurants, à la piscine, dans les hôtels ou encore dans les chambres à domicile, tout en décorant les lieux avec des ballons gonflables roses, rouges ou blancs.
Au menu de cette cérémonie, boissons alcoolisées et non alcoolisées, les filles portent la même tenue, et la mariée une tenue différente du groupe. Le tout accompagné par une musique douce.
Selon une Etudiante, Saran Nabé :《 C’est une manière de fêter la fin de vie du célibat tout en véhiculant des sages conseils à la nouvelle mariée, à son tour la nouvelle mariée nous expliquera comment elle a rencontré son mari. »
Elle soutient aussi que l’enterrement de vie de jeune fille est un mythe, et qu’il faut retenir que cela ne signifie pas qu’elle va éradiquer toutes les anciennes pratiques africaines.
De son côté une diplômée, Fatoumata Kanté déclare : Ce n’est pas une nécessité, l’enterrement de vie de jeune fille, c’est une tradition occidentale et nous avons tendance à copier et en adoptant cette pratique, les gens prennent souvent le mauvais côté de façon exagérée 》a-t-elle affirmé.
Il faut rappeler que ce sont des événements qui ont souvent eu un dénouement tragique, c’est le cas de la demoiselle Fatoumata Nouhou Diallo qui a perdu la vie lors de la cérémonie d’enterrement de vie de jeune fille de sa copine N’Tènen dans un réceptif hôtelier de la place.