Conakry, 31 déc(AGP)- Le weekend dernier, la préfecture de Macenta située au sud de la Guinée est tombée dans une spirale de violence entrainant plusieurs morts, de blessés et d’importants dégâts matériels dans la préfecture. Ces violences seraient parties d’une réclamation entre deux communautés de la paternité de la ville.
Suite à ces événements malheureux survenus du 26 au 27 décembre 2020, dans cette préfecture, le président de l’Assemblée nationale, honorable Amadou Damarou Camara à l’occasion d’une plénière organisée, mercredi, 30 décembre 2020, pour l’examen et l’adoption du volet dépenses du projet de loi de finances initiale 2021, a exprimé au nom de son institution son regret.
« Je dois au nom de l’ensemble des députes, regretter les événements malheureux de Macenta qui ont coûté la vie à plus de 10 guinéens, les chiffres sont contradictoires mais il y a plus de 10 guinéens qui ont été arraché à notre affection. Les causes sont si banales, si regrettable. Des causes de nouvelles structures qui n’existaient pas dans nos sociétés » regrette le président.
Le mot calife, patriarche, selon lui, sont des nouveaux mots qui viennent d’apparaitre dans nos sociétés, qui ont aujourd’hui supplanté les structures de l’Etat et pratiquement sous le pied de l’autorité de l’Etat.
Ces structures, dit-il, représentaient là où elles existaient de simples autorités morales qui ont cessé d’être et qui se sont tellement politisés qu’aujourd’hui nous regrettons les conséquences de cette façon de faire.
Il a par ailleurs souligné qu’il reviendra à l’Etat le plutôt que possible de prendre ces structures en charge et les remettre à leur place qu’elle mérite avant de demander aux uns et aux autres d’observer une minute de silence en la mémoire des disparus.