Brazzaville, 27 juin (ACI) – La ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Mme Antoinette Dinga-Dzondo, a sollicité, le 24 juin dernier à Genève en Suisse, la solidarité internationale pour une assistance multiforme afin de relever les défis liés aux conséquences des catastrophes naturelles et des crises humanitaires.
Elle a appelé à la solidarité dans son allocution faite lors de la réunion annuelle de l’Ecosoc ou le Conseil économique et social consacrée aux catastrophes naturelles et aux crises humanitaires qui, selon elle, ne cessent de freiner le développement du monde en général et de l’Afrique en particulier.
A cette occasion, elle a dit que le Congo n’est pas épargné de ces catastrophes qui ont touché environ 12% de sa population, causant des déplacements massifs sur la quasi-totalité du territoire. «Les plus touchés sont les femmes, les enfants et les personnes les plus âgées. On compte beaucoup de sans-abris, de veuves, d’orphelins et un nombre croissant d’enfants non scolarisés et ceux n’ayant pas d’actes de naissance. Cela augmente le risque d’apatridie.
La destruction des plantations figure également parmi les conséquences de ces catastrophes naturelles», a-t-elle souligné. Selon Mme Dinga-Dzondo, pour faire face à ses défis, le Gouvernement prévoit de mettre en place un Conseil national de l’action humanitaire, une équipe de préparation et de secours aux situations humanitaires d’urgence et la promulgation de la loi portant gestion des catastrophes.
Aussi, le Gouvernement a invité les agences onusiennes, les acteurs humanitaires et les partenaires au développement ainsi que les acteurs de paix à travailler en synergie et à être à l’écoute des victimes, car la consolidation de la paix et la cohésion sociale en dépendent, a-t-elle fait savoir.
Outre ces mesures en perspective, le pays s’est engagé à élaborer un avant-projet de loi portant protection et assistance aux personnes déplacées internes, à mettre en place le mécanisme humanitaire qui se voudra être un outil de gestion en situation d’urgence. De même, il s’est engagé à élaborer la stratégie de gestion des risques des catastrophes, rappelle-t-on.