Brazzaville, 06 Août (ACI) – Le soutien du Sénat est nécessaire pour la promotion de l’agriculture et la sécurité alimentaire et nutritionnelle, a déclaré, le 5 août à Brazzaville, la représentante de la Fao au Congo, Mme Yannick Ariane Rasoarimanana.
Elle a fait cette déclaration à l’issue de l’entretien qu’elle a eu avec le président du Sénat, M. Pierre Ngolo. A cette occasion, elle a dit que le Parlement reste un partenaire stratégique et allié de la Fao pour amener les gouvernements et les Etats membres à rendre disponibles les moyens financiers relatifs aux recommandations faites à Malabo, afin d’améliorer le quotidien de tous ceux qui travaillent dans les secteurs de l’agriculture, du développement durable, de l’environnement et de la forêt.
Rappelant que le Parlement congolais est l’initiateur de l’alliance parlementaire du Congo pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle et du forum de l’alliance parlementaire régionale de l’Afrique centrale, elle a souligné l’importance de ces plateformes pour le développement de l’agropastoral.
Peu avant de s’entretenir avec la représentante de la Fao, M. Ngolo a échangé sur la lutte contre les antivaleurs avec le ministre du contrôle d’Etat chargé de la qualité du service et de la lutte contre les antivaleurs, M. Jean Rosaire Ibara.
Au cours de cet échange, M. Ibara a souligné la nécessité de travailler en étroite collaboration avec le Sénat pour éradiquer le plus vite possible les antivaleurs.
«Le pays est dirigé dans une symbiose absolue. Il y a le contrôle judiciaire, mais surtout le contrôle parlementaire pour établir des passerelles entre l’exécutif, le parlementaire et le judiciaire. Lors du premier Conseil des ministres, j’avais dit que nous devons inculquer la culture du contrôle dans notre pays», a-t-il confié à la presse.
Par ailleurs, M. Ibara a indiqué que pour sauver le pays des antivaleurs, le contrôle doit être permanent. «A l’école primaire, il y a des compositions et des évaluations à l’université. Pourquoi devons-nous avoir peur de rendre compte de ce que l’on nous a confié, nous qui gérons l’administration et les derniers publics», s’est-il interrogé.