Brazzaville – Le Premier ministre, chef du gouvernement, M. Clément Mouamba, a procédé, à la mise en service de quatre nouvelles grues au Port autonome de Brazzaville, en vue d’améliorer son attractivité et sa compétitivité en réduisant les délais de passage portuaire et en facilitant le trafic entre le Congo, la Centrafrique et la République Démocratique du Congo (Rdc).
Dotées d’une technologie moderne, ces quatre grues ont été financées par l’Union européenne (Ue) à hauteur de 10 millions d’euros. Deux de ces grues disposent d’une capacité de 40 tonnes et les deux autres de six tonnes. La mise en service de ces grues permettra de faciliter des échanges par voie fluviale et de préserver le patrimoine routier.
Selon le responsable du projet, M. Aimé Blaise Nitoumbi, les grues de 40 tonnes serviront à manipuler les conteneurs de 20 à 40 pieds, les grumes et du sable avec une course de translation d’environ 200 m. Celles de six tonnes seront utilisées pour déplacer sur une distance de 160 m.
Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur de l’Ue au Congo, M. Raul Mateus Paula, a souligné que l’inauguration de ces quatre grues permettra de répondre aux besoins des opérateurs économiques désireux de multiplier leurs échanges dans la sous-région.
En outre, il a assuré que l’appui de l’Ue au développement du corridor 13 va se poursuivre au travers d’une subvention de 30 millions d’euros, en appui au programme d’extension et de mise à niveau environnementale des infrastructures du port autonome de Pointe-Noire, autre maillon essentiel du développement économique du pays et de la sous-région.
De son côté, le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, M. Fidèle Dimou, a invité les utilisateurs à prendre soin de ce matériel qui, selon lui, devrait booster les services de manutention. «Avec l’installation de ces nouvelles grues, la convention de construction d’une partie des activités d’aconage et de manutention du port de Brazzaville s’est considérablement enrichie», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il a souhaité une prise en compte des mesures de facilitation de certification du passage portuaire des marchandises qui se révèle exorbitant et touche la plupart des usagers. «À mon avis, c’est une des causes principales de la prolifération des ports de fortune ou ports parallèles», a conclu M. Dimou.
(ACI)