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Congo : Nécessité d’entreprendre une analyse et une cartographie de la chaîne de valeur de la volaille


  28 Août      310        Agriculture (4138),

 

Brazzaville, 28 Août (ACI) – Un atelier consultatif national pour l’analyse de la chaîne de valeur avicole s’est ouvert le 27 août à Brazzaville, en vue d’analyser, d’entreprendre une cartographie et d’identifier les stratégies d’intervention pour la durabilité et l’amélioration de la chaîne de valeur animale régionale de la volaille.
Placé sous le thème «L’analyse de la chaîne de la valeur et la cartographie de la chaîne de valeur régionale des volailles vivantes dans la Ceeac», cet atelier de consultation s’inscrit dans le cadre de l’action stratégique 1 de la région de la Ceeac.
Il va permettre aux producteurs, aux transformateurs, aux importateurs, aux fournisseurs de services et aux agents de l’Etat de mettre un accent particulier sur la politique, la réglementation, le commerce, l’approvisionnement en intrants, le renforcement des capacités et l’intégration régionale.
Durant deux jours, les participants vont aussi entreprendre une cartographie complète de l’écosystème des parties prenantes de la chaîne de valeur et élaborer un projet de plan de développement de cette chaîne qui sera adoptée, au profit des moyens de subsistances des parties prenantes régionales tout au long de cette chaîne.
Ouvrant les travaux de cet atelier au nom du ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, le directeur de cabinet dudit département, M. Pascal Robin Ongaka, a exhorté les participants à exprimer clairement les besoins spécifiques de chaque maillon, à en tirer le meilleur aux fins d’améliorer l’offre nationale et la qualité des produits aviaires.
«La filière avicole exige la mise en commun de vos besoins en intrants, en matériels, en équipements et autres facteurs de production, le réseautage, le partage d’expériences et d’informations, la maîtrise des circuits de commercialisation et une organisation professionnelle», a souligné M. Ongaka.
Selon lui, le gouvernement accorde une place de choix à la production agricole nationale afin qu’elle puisse jouer un rôle important dans le Pib national, permettre l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que la création d’emplois.
«Les axes stratégiques à court et moyen termes du volet agricole du Pnd 2018-2022 prévoient le renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles du ministère et l’augmentation des capacités de production animale. Pour atteindre ces objectifs, l’élevage à cycle court, notamment l’aviculture, est retenue comme spéculation par excellence», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Ongaka a rappelé qu’en 2019, la sous-région Afrique centrale avait porté son choix sur le développement de la chaîne de valeur de la volaille comme filière prioritaire. Cette approche de la chaîne de valeur, voulue et soutenue dans le cadre de ce programme, vise l’amélioration des performances des uns et des autres, a poursuivi M. Ongaka.
La situation de l’aviculture congolaise que les experts vont analyser au cours de cet atelier a connu un essor au cours des années 80-90, avec l’installation des exploitations avicoles modernes produisant des œufs de consommation et des poulets de chair.
Cependant, suite au programme d’ajustement structurel subi à la fin de cette période, piloté par les institutions de Bretton Woods, le gouvernement s’est désengagé du secteur productif ruinant tous les efforts d’investissement dans le secteur agropastoral et halieutique et s’est tourné vers l’importation qui représente à ce jour près de 70% des besoins de consommation.
Ainsi, pour pallier cette situation de dépendance alimentaire des années 2000, l’Etat a mis en place un certain nombre d’initiatives et programmes, tels que le Programme national de sécurité alimentaire (Pnsa), les Centres de mécanisation agricoles (Cema) et l’encouragement à l’installation des exploitations agricoles sur de grandes surfaces, a-t-on appris.

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