BRAZZAVILLE, 30 MAI (ACI) – Les platelages des ponts route-rail sur les rivières Niari et Louesse, axe Makabana-Mossendjo, seront bientôt réparés, rapporte le communiqué de presse du ministère de l’Equipement et de l’entretien routier, publié le 29 mai à Brazzaville.
Les travaux de réparation de ces ouvrages concernent, entre autres, le remplacement de toutes les composantes usées, en profilés métalliques en U du platelage, par de nouveaux profilés neufs, manufacturés ou préfabriqués.
Le coût desdits travaux sera pris en charge par les principaux usagers de cette route. Il s’agit des sociétés forestières Taman Industries, Sicofor, Asia Congo et Foralac Nouvelle Gestion. Le Groupe Sapro (minerais de fer de Mayoko) a également donné son accord, a-t-on indiqué.
D’après ce communiqué, de nombreux impacts répertoriés sur les montants et treillis de l’ossature métallique ont été occasionnés systématiquement par le changement hors gabarit des camions grumiers.
Ces chocs, très violents, accélèrent la ruine de ces superstructures métalliques complexes.
Suite à ce constat, les autorités compétentes ont retenu que des portiques appropriés de limitation de gabarit soient érigés aux entrées et sorties des deux ponts, de préférence sur le tracé routier.
Par ailleurs, des abords des rails et la partie médiane seront bétonnés sur 50 mètres afin de protéger la voie ferroviaire à l’entrée et à la sortie des ponts, tout en facilitant l’insertion des véhicules, sans occasionner la gêne du trafic.
Durant le déroulement des travaux, la compagnie « Chemin de fer Congo océan » (Cfco) va s’assurer de l’état des traverses de la voie ferrée sur les ponts construits dans les années 60 par la société Comilog, en vue de juger de la nécessité ou non de les remplacer.
Le ministre de l’Equipement et de l’entretien routier, M. Emile Ouosso, qui a examiné et retenu les techniciens de son département, ceux du ministère des transports et les experts du chemin de fer, les opérations d’auscultation et de réparation de ces ouvrages majeurs, a dépêché, le 27 mai dernier, une mission technique sur les lieux pour la mise en œuvre des réparations retenues.
Les derniers entretiens de ces ouvrages remontent à 1989, avant le retrait du transport de la manganèse gabonaise par la voie congolaise, a-t-on appris. (ACI)