BRAZZAVILLE, 11 JUIL (ACI) – La ministre de la santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Mme Jacqueline Lydia Mikolo, a plaidé le 10 juillet à Brazzaville, pour la disponibilité et l’amélioration des services de la santé de la reproduction aux femmes et aux filles du Congo, en dépit du contexte de la covid-19.
Pour conserver les acquis et dans l’optique d’atteindre l’une des cibles de l’objectif de développement durables 3 en 2030, à savoir «moins de 70 décès maternels pour 100 mille naissances vivantes». C’est dans ce cadre que la ministre a fait cette plaidoirie à l’occasion de la journée mondiale de la population célébrée le 11 juillet de chaque année.
Au plan mondial cette journée est commémorée sous le thème «Mettre les bouchées doubles sur la covid-19 : comment protéger la santé et les droits des femmes et des filles maintenant» et au plan national sous le thème «continuité des services de santé de la reproduction et protection des droits des femmes et des filles dans le contexte de la covid-19».
Quoique la mortalité maternelle ait été réduite de 51% ces dernières années, a déclaré Mme Mikolo dans son discours de circonstance. Elle reste très élevée au Congo avec 378 décès pour 100 mille naissance vivantes selon le rapport 2017 de la Banque mondiale, avec des indications d’une amélioration certaine ces deux dernière années.
La tranche d’âges la plus touchée était celle des jeunes femmes de 20 à 34 ans, a-t-elle précisé. Selon elle, le Congo s’attelle non seulement à rendre disponible les services de santé de la production, mais aussi à les rendre attractifs et créer ainsi la demande.
«Nous devons les utilisé, pour notre propre bien-être et de même respecté les engagements pris à l’occasion de la conférence internationale sur la population et le développement tenue récemment en novembre 2019, à Nairobi au Kenya, pour atteindre en 2030, zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification familiale et zéro violence basée sur le genre.
A l’occasion de cette journée, le gouvernement Congolais a réaffirmé son engagement visant à soutenir les actions en faveur de l’amélioration de la qualité des services de santé de la reproduction et la garantie des droits des femmes et des filles, malgré les difficultés économiques accentuées par la pandémie à coronavirus Covid-19.