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Congo/Signature d’un mémorandum d’entente quadripartite pour baisser la constance du Vih/Sida


  10 Mars      85        Politique (25319),

 

BRAZZAVILLE, 10 MARS (ACI) – Le gouvernement a signé, le 10 mars à Brazzaville, un mémorandum d’entente quadripartite, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de prévention Vih/Sida en Afrique centrale (Ppsac) au Congo, en vue de baisser la constance de l’incidence et la prévalence de cette pandémie.

Paraphé par les ministères en charge de l’Intégration régionale et de la santé, l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac) et l’Association congolaise pour le bien-être familial (Acbef), ce mémorandum va permettre, entre autres, de renforcer l’appropriation du projet et la poursuite de la mise en œuvre du Ppsac par les ministères signataires et à l’Oceac de jouer son rôle d’harmonisation des approches entre les pays.

Intervenant à cette occasion, la ministre en charge de l’intégration, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a indiqué que la lutte contre le Vih/sida demeure une priorité pour le gouvernement, nonobstant la survenance, depuis plus de deux ans, de la Covid-19 qui a relégué au second plan ce combat plus ancien.

En effet, sur le plan macroéconomique, l’impact socio-économique du Sida demeure néfaste. «Selon les études réalisées par la Banque mondiale, lorsque le taux moyen d’adultes séropositifs est de 10%, la mortalité des adultes en âge de procréer double. Et quand ce taux passe à 20%, la mortalité continue de doubler. Les économistes de la Banque mondiale imputaient au sida un recul moyen 30% sur la progression du Pnb de tous les pays africains», a dit Mme Ebouka-Babackas.

Ainsi, elle a invité l’Acbef à maintenir le cap, tout en espérant qu’avec le concours de l’Oceac, la population va bénéficier de toutes les retombées du mémorandum.

Pour le secrétaire exécutif de l’Oceac, M. Manuel Nso Obiang-Ada, ce mémorandum doit constituer l’essence même des orientations qui se dessineront dans le cadre du Ppsac pour les années à venir. En outre, il a souligné l’importance de mutualiser les efforts afin d’amplifier l’impact des interventions dans la lutte contre le Vih.

«Ce cadre de collaboration va faire l’objet d’un suivi régulier de l’Oceac, afin que plus rien n’échappe aux pouvoirs publics. Les fonds du gouvernement allemand que la Camac mobilise sont destinés aux Etats, pour le bien de leurs populations respectives», a-t-il ajouté.

De son côté, la présidente du comité exécutif national de l’Acbef, Mme Yolande Voumbo Matoumouna, a fait savoir que ce mémorandum marque le début d’une nouvelle ère  de collaboration entre le gouvernement et son association.

«Il constitue une avancée considérable dans le cadre de la lutte contre le Vih/sida au Congo et pour l’amélioration de la santé des jeunes congolais, en ce sens qu’il clarifiera les rôles et les responsabilités de chaque partie prenante, en vue d’une mise en œuvre harmonieuse du Ppsac», a-t-elle poursuivi.

Ainsi, elle a pris l’engagement de mener à bien ce projet, tout en évitant les erreurs du passé, de capitaliser l’excellente performance des résultats à mi-parcours et d’envisager sereinement une bonne suite pour la prochaine phase qui ne saura tarder.

«L’Acbef vous assure que les objectifs que visent le Ppsac dans sa phase actuelle, dite de transition, seront atteints grâce à la qualité du personnel dont elle dispose. C’est en ce sens que les performances des six premiers mois de la mise en œuvre sont très encourageantes et augurent d’une bonne perspective pour le Ppsac au Congo», a-t-elle dit.

Au Congo, la responsabilité du Ppsac avait été confiée à l’Association pour l’appui aux initiatives de santé communautaire et pour le marketing social au Congo (Aaisc/Amsco). Les contre-performances et la mauvaise gouvernance avérées de l’Aaisc/Amsco ont conduit les autorités et leurs partenaires à une rupture de contrat et confié la mise en œuvre de la phase V du Ppsac à l’Acbef pour une période allant de juillet 2021 à juin 2022. La phase VI va commencer d’ici la fin de l’année en cours, a-t-on indiqué.

Créée en 1987, l’Acbef est active dans le domaine de la santé de reproduction. Elle a pour cible primaire les jeunes.

Le Ppsac est financé par le gouvernement allemand, à travers la Banque allemande de développement (Kfw). Il a commencé ses activités en 2005 au Cameroun, au Tchad et en République centrafricaine (Rca).

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