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Contrôle sanitaire au Gabon : plusieurs restaurants huppés de Libreville épinglés !


  16 Novembre      359        Société (45062),

 

Libreville, 16 Novembre (AGP) – Une opération conjointe du Parquet et de la mairie de Libreville a révélé, le jeudi 14 novembre écoulé, un manque d’hygiène dans les cuisines de plusieurs restaurants huppés de Libreville. De grandes enseignes que l’on croit souvent privés de telles tares.

Souvent présentés comme des exemples en matière de qualité de la restauration, les grands hôtels et autres établissements huppés cacheraient-ils bien leur jeu ? Il faut croire que oui. Une inspection menée, le jeudi 14 novembre écoulé, par le Parquet de Libreville et l’Inspection générale municipale de Libreville a permis de découvrir  des atrocités  dans les cuisines de plusieurs de ces différents établissements. C’est le cas à l’hôtel Radisson Blu de Libreville, à l’hôtel Boulevard, ou encore au Méridien Ré-Ndama.

Parmi les tares constatées au Ré-Ndama par exemple, la découverte d’aliments avariés et ou mal conservés en cuisine, une chaîne de froid pas toujours respectée, des conditions hygiéniques à parfaire (le cas des poubelles entrouvertes aux abords des aliments à cuire). Un sombre tableau partagé par la cuisine du Radisson. Avec en plus, la présence d’amiante dans les réserves, des conduites d’évacuation d’eau aux contenues nauséabonds et insalubres, etc.

Trois autres commerces du quartier Louis (la zone a été passée au peigne fin) ont été fermés, dont le célèbre «Chez Jeannot». Ce dernier business comptait des travailleurs sans cartes de séjour, en plus d’employer un mineur de 17 ans.

Le Supermarché Sangel d’Oloumi a lui été épinglé pour des aliments avariés et le traficotage d’étiquettes. En effet, plusieurs produits alimentaires trouvés en réserve comptaient un double étiquetage dont l’un indiquait que le produit était avarié, et l’autre, tout le contraire.

Le Supermarché Mbolo a bien failli rejoindre le lot des bons élèves si des dizaines de produits locaux (miel, jus de Bissap et piment) n’avaient été trouvés, en rayon, avec des dates de péremption dépassées. En plus de la conservation de certains produits qui demandait à être parfaite. Les inspecteurs, dont l’IGM, n’ont pas manqué, à chaque fois, d’interpeller les gestionnaires sur les bonnes pratiques en la matière.

La mission, tenue du matin à la nuit tombée, a toutefois  révélé des structures respectueuses des standards en matière de sécurité alimentaire. Du moins, au moment du passage des agents inspecteurs.  C’est le cas du glacier «La Régina», ou encore de l’hôtel Etoile d’Or de London.

Conduisant la mission, le procureur de la République, Olivier Nzaou, a rappelé que cette descente était guidée par un objectif de sécurité alimentaire. En effet, a-t-il révélé, «une nouvelle disposition du nouveau Code de procédure pénal adopté en Juillet 2019 donne au parquet des prérogatives dans la surveillance de la sécurité alimentaire…Nous sommes venus voir dans quelles conditions les Gabonais sont nourris dans les hôtels.  Vous avez vu de vous-mêmes les dégâts ! Vous avez vu combien de fois c’est sale ! Les responsables seront purement et simplement poursuivis par le parquet. Parce qu’il y a des dispositions pénales que nous ferons appliquer. C’est une opération qui va se pérenniser. Parce que tant qu’il y a des hommes, il y aura des restaurants. Et tant qu’il y aura des restaurants, nous viendront toujours vérifier».

Olivier Nzaou n’a pas manqué de rappeler que les infractions enregistrées, dont la mise en danger de la vie et de la santé d’un individu,  sont  de 5 ans d’emprisonnement et jusqu’à 30 millions de francs CFA d’amende.

Sur un tout autre plan, il a invité les Gabonais à être, eux aussi, regardant sur ce qu’ils consomment dans les restaurants dits huppés ou pas.  «Un numéro vert et un site du Parquet de Libreville vont être produits dans les jours qui viennent pour les besoins de plaintes», a-t-il révélé. La compétence du Parquet de Libreville étant provinciale, et même nationale dans certaines mesures, Olivier Nzaou a indiqué que l’opération pourra se poursuivre dans d’autres localités.

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