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Côte d’Ivoire-AIP/ Amédé Kouakou prône la commercialisation de la route pour assurer son entretien


  24 Juin      51        Infrastructure (725),

 

Abidjan, 24 juin 2022 (AIP)- Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amédé Kouakou, a évoqué vendredi 24 juin 2022, la nécessité de commercialiser la route pour non seulement assurer son entretien, mais aussi, donner la possibilité à l’Etat d’accroitre le réseau routier dans la dynamique du développement de la Côte d‘Ivoire.

M. Kouakou a fait cette précision à l’occasion de l’ouverture officielle de la station de péage de l’autoroute Abidjan – Grand-Bassam. Il a expliqué que, la plupart des pays qui ont eu leur réseau routier se développer, notamment le Maroc (47.000 km de route goudronnée) ont admis le principe du péage.

« Dans ces pays pour qu’on puisse financer aisément la route, il faut accompagner, il faut commercialiser la route. Ceux qui prennent la route doivent pourvoir payer un droit d’usage, c’est pour cela que cette autoroute internationale Abidjan-Lagos est prévue à péage », a-t-il déclaré.

Il a expliqué que lorsque la Côte d’Ivoire a sollicité la Chine pour co-financer ce projet de l’autoroute Abidjan-Lagos voulu par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), une des exigences était qu’il y ait un péage sur cette route, « parce que lorsqu’on fait une route, il faut pouvoir l’entretenir pour éviter des conséquences sur le coût de la vie, sur la cherté de la vie ».

Le ministre a fait remarquer que la Côte d‘Ivoire, jusqu’en 2011, n’avait que 6500 km de voie goudronnés. Aujourd’hui, grâce au président Alassane Ouattara, elle est à un peu plus de 7500 km et plus de 2000 km sont en construction. D’ici fin 2023, elle passera à peu près à plus de 9500 km de routes bitumées.

Pour Amédée Kouakou, le tarif dédié au poste à péage de Grand-Bassam a été étudié par le président Alassane Ouattara. Il a estimé que la somme de 1000 FCFA arrêtée, est l’un des prix les plus bas de la sous-région. « L’ancienne route qui va à Bassam a été entièrement réhabilitée par le président. Le ministre des Transports a même mis des bus pour permettre à nos compatriotes qui habitent Bassam de regagner Abidjan à moindre coût », a-t-il indiqué.

Ouvert à la circulation en avril, le poste de péage de Grand-Bassam a été officiellement mis en service. On y a construit un poste de police, un poste pour les sapeurs-pompiers, la direction de la commercialisation de la route du Fonds d’entretien routier (FER), qui louait des bâtiments. Il y a également les dortoirs des travailleurs qui y ont été construits, ainsi que le poste central de contrôle de tous les péages de Côte d’Ivoire.

Les usagers qui emprunteront cette voie à compter de ce jour devront débourser un montant, en fonction du type de leurs véhicules. Ainsi, pour les véhicules légers, répertoriés dans la catégorie Classe 1, ils devront s’acquitter de la somme de 1000 FCFA au poste de péage, ceux de la catégorie intermédiaire, 1 500 FCFA et les poids lourds et autocars à deux essieux, 2 500 FCFA.

Enfin, les poids lourds, autocars et véhicules de trois essieux et plus devront payer la somme 3 500 francs.

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