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Côte d’Ivoire-AIP/ Inauguration du premier bureau régional du ministère de la Réconciliation et de la Cohésion nationale


  29 Janvier      26        Société (41644),

 

Korhogo, 28 jan (AIP)- Le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion nationale,  Kouadio Konan Bertin, a officiellement ouvert le bureau régional de la Réconciliation et de la Cohésion nationale du Poro, première du genre  le samedi 28 janvier 2023 au Nouveau quartier de Korhogo.

Cette direction régionale vise à rapprocher les résolutions problématiques de réconciliation et de cohésion nationale au plus près des populations.

Anciennement proviseur de lycée, Adama Koné en est le premier directeur régional. Cette mission se présente pour lui comme un grand défi à relever.

« Korhogo est une terre de tradition pacifique mais la réconciliation étant une œuvre qui s’inscrit dans la durée, il faut qu’on conserve les acquis », a-t-il exprimé.

Les liens familiaux existant à Korhogo facilitent la cohésion sociale.

« Quand vous faites la généalogie de chaque habitant, s’il ne sort pas du même tronc, il a été raccordé par alliance matrimoniale. Au-delà, certaines familles ont toujours été auprès de nos ancêtres et qui les ont aidés à gérer la cité, qui sont considérées dès lors comme membre de la famille », rassure le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly .

Selon lui, le problème de Korhogo « c’est Abidjan » .

« En effet, lorsque certains parents sont brimés à Abidjan, il devient difficile de contenir ses parents à Korhogo. Quand on va réussir à pacifier Abidjan, je suis certain qu’on va réussir à pacifier toute la Côte d’Ivoire », a-t-il confié.

Le choix de la région du Poro, abritant le premier bureau de ce ministère est un retour aux sources, a expliqué le ministre Kouadio Konan Bertin.

« Houphouët Boigny a été le premier député de Korhogo en 1945 par la volonté des parents sénoufo, avec comme guide le patriarche Gon Coulibaly ; qu’ensemble, nous nous mettions dans une communauté de destin », a-t-il exhorté.

Pour lui, la communauté de destin veut « que le malheur du sénoufo soit le malheur du bété, que le bonheur du Baoulé soit le bonheur du Yacouba».

Il consiste, pour lui, à élargir les sillions du développement, de la cohésion et de la paix qui ont été déjà tracé par le président Houphouët Boigny.
A la suite des bureaux régionaux, il sera également installé des bureaux départementaux et environs 481 comités locaux qui seront présidés par les sous-préfects.

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