AIP Un syndicat de professeurs du secondaire plaide pour l’obtention de primes et des indemnités ANP Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie : Le Comité de gestion reçoit plus de 11.500.000 CFA de contributions AIP Un expert exhorte le gouvernement à investir davantage dans la fintech AIP La deuxième édition du forum sur l’économie circulaire en Afrique prévue en octobre prochain à Abidjan AGP Guinée : Le Syli Espoir jouera son match de barrage qualificatif aux JO Paris 2024 le 09 Mai AGP France : La Guinée construit un immeuble R+6 pour sa représentation diplomatique à Paris MAP Deux civils tués par des hommes armés dans l’Extrême-Nord du Cameroun AGP Guinée : Les nouveaux ministres prêtent serment devant le chef de l’Etat MAP L’interaction entre l’Islam et les sociétés africaines en débat MAP Afrique du Sud: quatre morts dans une fusillade au KwaZulu-Natal

Côte d’Ivoire-AIP/ Inter/ Des propriétaires terriens réclament une indemnisation à une société extractive au Togo


  24 Juillet      99        Société (44871),

 

Abidjan, 24 juil 2020 (AIP)-Des propriétaires terriens de la zone d’extraction du calcaire duquel est tiré le clinker, au sud du Togo, viennent d’assigner en justice Scan Mines Togo, une société du groupe allemand Heidelberg qui exploite depuis 2014 cette richesse de leur sous-sol.

Ces derniers réclament des indemnisations à la juste valeur de leurs biens afin de se réinstaller ailleurs, a rapporté vendredi 24 juillet 2020, l’Agence de presse russe sputnik. Ces propriétaires terriens justifient leur réclamation par le fait que l’activité extractive entraîne la perte de leur espace agricole.

« Il se pose véritablement un problème d’indemnisation. Lors de l’extraction, Scan Mines Togo a dévasté les cultures de ces populations, dégradé plusieurs hectares de terre. Il faut donc indemniser ces propriétaires terriens. Malheureusement, les choses ne se sont pas faites selon les règles de l’art. Mes clients réclament donc justice », fait remarquer Me Célestin Agbogan, avocat et président de la Ligue togolaise des droits de l’Homme qui porte les revendications de ce collectif.

«Quand cette société est arrivée chez nous, nous l’avons accueillie à bras ouverts. Les premiers propriétaires terriens dont les parcelles avaient été occupées ont bien été indemnisés. Mais en 2018, les problèmes ont commencé. Ils sont venus refaire le recensement des biens pour entamer l’exploitation de nouvelles parcelles et à partir de là, plusieurs occupants n’ont pas été indemnisés», explique le porte porte parole des victimes, Kodjo Abdel Ziguidi.

Mais contactée par Sputnik, la société Scan Mines Togo soutient qu’elle n’a rien à se reprocher et que ses activités d’exploitation du calcaire dans le le village de Sika Kondji ou se pose le problème, répondent aux dispositions établies.

«L’affaire est au tribunal et on verra ce que ça va donner. Scan Mines Togo n’a rien à se reprocher. Tout a été fait en respectant la procédure prévue. Laissons le juge trancher et si nous perdons, nous agirons en conséquence. Mais nous gagnons, nous allons réclamer des dommages et intérêts à ceux qui sont derrière tout ça», a soutenu le directeur des ressources humaines du groupe Jean Adoléhounmé.

Au Togo, c’est l’État qui dispose du droit d’attribuer à une société extractive des terres pour leur exploitation sous la forme d’une location. À charge pour celle-ci d’en indemniser les propriétaires ou de les reloger au besoin, note l’Agence de presse russe.

Au Togo, le clinker, principal constituant du ciment, est l’un des produits les plus importants du sous-sol.

Dans la même catégorie