Abidjan, 12 nov 2021 (AIP)-Le Premier ministre Patrick Achi a échangé, vendredi 12 novembre 2021, avec plusieurs leaders des organisations de jeunesse tant au niveau politique, social, estudiantine que socio-éducatif, en vue de trouver des pistes aux problèmes d’insertion de cette frange de la population dans la vie active.
Le chef du gouvernement ivoirien a précisé aux jeunes qui constituent la relève de la Côte d’Ivoire de ‘’demain’’ que plusieurs efforts sont faits depuis 2011 par le gouvernement en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés ou non, à travers un ministère dédié à la Jeunesse, l’Agence emploi jeunes, les nombreux programmes de financement de projets tels que ‘’Agir pour les jeunes’’.
Pour Patrick Achi, l’ambition du gouvernement est de permettre à la population de connaître des conditions de vie agréable. D’où les fondements de la « Vision 2030 » du Président Alassane Ouattara en vue de poursuivre la dynamique qui permet de doubler le revenu par habitant en dix ans, en doublant à nouveau ce revenu par tête d’habitant, et de créer, sur la même période, plus de huit millions d’emplois, grâce au secteur privé national qui sera au cœur du projet gouvernemental.
L’autre grand projet développé par le Premier ministre, concerne l’Ecole de la 2e chance avec pour objectif d’accompagner les jeunes sans diplôme et sans qualification dans leurs projets d’insertion professionnelle et sociale. Chaque jeune suit une alternance en entreprise et des apprentissages individualisés. Il s’agit de former à des métiers un stock de jeunes diplômés, ayant entre autres, la Licence, la Maîtrise, même des Doctorats ou le BTS et qui « malheureusement’’ n’ont pas été formés au métier.
Ce concept vise, à en croire le chef du gouvernement, à « mettre en place un dispositif pour les former au métier demandé par les entreprises’’. Plus spécifiquement, l’Ecole de la seconde chance va « prendre quelqu’un qui a une Maîtrise d’Histoire, de Géographie, de Sociologie, de Criminologie (…) et qui a la passion pour la plomberie, le former comme entrepreneur plombier, entrepreneur électricien, de sorte qu’avec son entreprise, il puisse avoir des marchés et recruter des jeunes qui ont le CAP. »
L’avantage, a-t-il développé, est que leur niveau d’étude leur permettra d’apprendre plus facilement et très rapidement, pour accéder à un nouveau métier rémunérateur.
Au terme de la rencontre, les principaux leaders des partis politiques ivoiriens, de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), de toutes les faîtières des jeunes et le Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire (CNJCI) ont remercié le gouvernement pour cette rencontre qui promet des perspectives prometteuses pour le pays.
