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Côte d’Ivoire-AIP/ Le secrétaire exécutif du CNFCI prône la nécessité d’un traitement holistique de la question des frontières


  4 Octobre      23        Société (45090),

 

Abidjan, 04 oct 2022 (AIP)- Le secrétaire exécutif de la commission nationale des frontières de Côte d‘Ivoire (CNFCI), Diakalidia Konaté a préconisé la nécessité d’un traitement holistique de la question des frontières, mardi 04 octobre 2022 au siège de la structure à Abidjan, à l’occasion d’un déjeuner de presse de relatif à Abidjan border forum (ABF).

« Je pense que la prise en charge holistique des questions de frontières réduirait totalement, ou bien grandement tous les problèmes d’insécurité que nous vivons dans nos frontières, y compris les questions liées au terrorisme, à l’extrémisme violent, les questions liées aux revendications de territoire, aux revendications ethnico-religieuses auxquelles nous assistons et éviter l’émiettement de nos pays, de nos territoires », a déclaré M. Konaté.

Pour le secrétaire exécutif de la CNFCI, par ailleurs commissaire général de ABF, il est fondamental de sensibiliser les pouvoirs publics, les populations, la société civile, les opérateurs économiques pour une dynamique de participation à la promotion humaine, culturelle et économique des zones frontalières en Côte d‘Ivoire, en Afrique et dans le monde.

Il a expliqué que, la crise récente de la migration en Europe l’a amenée à changer son dispositif de sécurisation de ses frontières, la crise ayant conduit les Etats européens à enregistrer de graves contradictions entre les pays de l’Union européenne, car n’ayant pas été préparé à cela.

« Beaucoup de sujets appellent le traitement des frontières, nous devons avoir des propositions, nous devons avoir des attitudes avant-gardistes pour éviter que des crises comme ce qu’on a connu en Europe ou des crises que nous connaissons en Afrique, viennent affaiblir, déstabiliser nos pays, nos économies », a conseillé M. Konaté.

Le commissaire général de ABF a fait remarquer que lors de ce sommet du mardi 18 octobre au jeudi 20 octobre à Abidjan, les questions liées à la frontière seront adressées, y compris celle de la porosité de nos frontières pour lesquelles il est illusoire d’y mettre un gendarme ou un militaire à chaque centimètre.

« La porosité fait face aujourd’hui à l’insécurité sanitaire, à l’insécurité environnementale à cause de l’orpaillage, de la pollution des eaux, de la pêche avec des méthodes illégales. Il s’agit pour nous de savoir, quelles solutions, avec tous les participants venant du monde entier, pourraient proposer, chacun en fonction de ses expériences », a-t-il indiqué.

Le président du comité scientifique de ABF, Pr Ousmane Zina a estimé pour sa part que pour combattre la porosité, la conjugaison sécurité-défense, sécurité humaine et gestion intégrée des frontières, est nécessaire.

Faire de ces espaces frontaliers des lieux de vie de telle sorte que la population venant du pays voisin ait pleinement conscience qu’il peut traverser la frontière de la Côte d‘Ivoire en ayant pleinement conscience qu’ici c’est la Côte d‘Ivoire et je ne suis pas empêcher d’entrer lorsque je respecte les règles établis pour y être.

Il a préconisé une gestion assez soft de la porosité, estimant que les hommes circulent et qu’ils doivent circuler dans les meilleures dispositions, dans les lieux érigés pour la circulation. « Quand ces lieux ne sont pas érigés, ils trouvent moyen de circuler comme ils l’entendent. S’ils circulent librement parce que les règles sont établies en toute quiétude, on ne parlera pas de porosité, on parlera de circulation idéale des femmes des hommes et des enfants », a-t-il indiqué.

ABF a pour objectif de réunir, tous les deux ans, les acteurs et les spécialistes de la gestion des frontières en vue de traiter des thématiques liées aux frontières et s’inscrit dans la dynamique africaine de transformation des frontières en des espaces de paix, de sécurité, d’intégration et de développement socio-économique.

Il se veut une plateforme d’échanges des experts nationaux, internationaux, de la société civile, des praticiens et des universitaires en vue de proposer des idées novatrices, des inventions ou des créations qui pourraient contribuer à l’amélioration de la sécurité et de la vie ainsi que du développement harmonieux dans les zones frontalières.

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