Yamoussoukro, 28 mai 2021 (AIP) – Les membres du comité national de pilotage du projet de mise en œuvre du mécanisme de subvention dédié aux communautés locales (DGM) en Côte d’Ivoire ont achevé, jeudi 27 mai 2021, à Yamoussoukro, leur première réunion consacrée à l’approfondissement des connaissances de leurs missions et les mécanismes d’exécution de ces tâches.
Ce projet consiste à sensibiliser les populations vivant dans la périphérie des forêts classées, afin de limiter au maximum l’agression de ces espaces, rappelle-t-on.
Il s’agit de les extraire sans violence de ces forêts en subventionnant des activités génératrices de revenus de sorte que la pression sur les forêts soit moins ressentie et que l’organisme chargé de les reverdir fasse aisément son travail.
« Des directives nous ont été données pour nous préparer pour la mise en œuvre immédiate du projet DGM en Côte d’Ivoire », a fait savoir le président national du DGM-CI, Saré Play Christophe.
« Il y a 30, 40 ans en arrière, nous étions dans une forêt luxuriante avec une population à très faible densité », rappelle le président Saré Play, non sans préciser qu’aujourd’hui « ce n’est plus le cas et notre génération a la charge de remettre en place ce que la nature avait de plus beau ».
L’activité des DGM s’inscrit dans le cadre du programme d’investissement forestier qu’exécute la Banque mondiale avec ses partenaires financiers à travers le comité national REDD+ du ministère de l’environnement et du développement durable et le ministère des Eaux et Forêts.
Selon le directeur pays de CARE International, agence nationale d’exécution du projet DGM, Guillaume Aguettant, l’objectif principal est de « protéger et optimiser l’utilisation des forêts naturelles et plantées pour maintenir les moyens de subsistance, créer des emplois et des opportunités économiques dans les zones rurales, tout en préservant les services écosystémiques fournis par les forêts ».
(AIP)
