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Côte d’Ivoire-AIP/ Un atelier pour réfléchir sur la mise à disponibilité des médicaments psychotropes dans les structures psychiatriques


  30 Septembre      56        Santé (15315),

 

Abidjan, 30 sept 2020 (AIP)- A l’initiative du Programme national de santé mentale (PNSM), plusieurs experts se sont réunis en atelier pour réfléchir autour du thème, « La mise à disposition des quantités annuelles des médicaments psychotropes aux structures psychiatriques ».

Cet atelier organisé le vendredi 25 septembre 2020, à la direction de la Santé communautaire (DSC) sis à Abidjan-Plateau, a eu pour objectif de quantifier les médicaments utilisés dans les soins psychiatriques, essentiellement publique parce qu’il y a une inadéquation entre l’offre de soin et les médicaments, selon une note d’informations transmise à l’AIP.

« Lorsque les gens sont victimes de troubles mentaux et d’épilepsie, la plupart du temps, l’accès aux médicaments est parfois difficile. Des estimations avaient déjà été faites dans les différentes structures, mais aujourd’hui, il s’agit de voir comment est-ce qu’on peut travailler pour que le malade ne manque plus de médicament et surtout que ces médicaments soient disponibles à un coût abordable dans une perspective de santé publique », a indiqué le directeur du Programme nationale santé mentale, Pr Yéssonguilana Jean-Marie Yéo Ténéma.

Cet atelier a été rehaussé par la présence de plusieurs acteurs du système national de santé dont des pharmaciens, médecins, responsables des affaires juridiques et du contentieux du ministère de la santé, représentants de la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique (NPSP) et directeurs des structures de psychiatries.

En Côte d’Ivoire, les maladies psychiatriques font peur, méconnues, encore taboues et sont associées pour la plupart du temps à des problèmes métaphysiques. Et la population à plus de 80%, selon des chiffres officiels fournis par le Ministère de la Santé et de l’Hygiène publique (MSHP), se tourne en première intention vers la médecine dite traditionnelle ou complémentaire pour leurs besoins de santé.

Toutefois, en dépit des engagements du gouvernement ivoirien, depuis 1993, face aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la collaboration entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne continue de battre de l’aile.

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