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Côte d’Ivoire-AIP/International/ Une mortalité en hausse due à la COVID-19 (OMS)


  12 Février      38        Santé (15315),

 

Abidjan, 12 fév 2021 (AIP) – Les décès dus à la COVID-19 ont connu une montée en flèche de 40 % en Afrique au cours du mois dernier, rapprochant le nombre de victimes de la barre des 100 000 depuis que le premier cas a été enregistré sur le continent le 14 février 2020.

Selon un communiqué de presse de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publié jeudi 11 février 2021, cette hausse survient alors que l’Afrique lutte contre de nouveaux variants plus contagieux et se prépare à mener sa plus vaste campagne de vaccination.

Plus de 22 300 décès ont été signalés en Afrique au cours des 28 derniers jours, contre près de 16 000 décès au cours des 28 jours précédents. Le continent devrait atteindre 100 000 décès dans les prochains jours. Trente-deux pays ont signalé une augmentation du nombre de décès au cours des 28 derniers jours, tandis que 21 ont fait état de taux stables ou en baisse.

En Afrique, le taux de mortalité lié à la COVID-19 est passé à 3,7 % au cours des 28 derniers jours, contre 2,4 % au cours des 28 jours précédents, et il est désormais bien supérieur à la moyenne mondiale.

Ce pic de décès survient alors que la deuxième vague de cas en Afrique, qui a débuté en octobre 2020, semble avoir atteint un maximum le 6 janvier 2021. La deuxième vague s’est répandue beaucoup plus rapidement que la première et est bien plus mortelle.

« Le nombre croissant de décès dus à la COVID-19 que nous constatons est tragique, mais il y a aussi des signaux d’alerte troublants selon lesquels les personnels et les systèmes de santé en Afrique sont gravement débordés. Ce sinistre cap doit forcer chacun de nous à se concentrer de nouveau sur la lutte contre le virus », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Lors de la deuxième vague, alors que les cas ont augmenté bien au-delà du pic enregistré lors de la première vague, les structures de santé ont été submergées. Les rapports préliminaires que l’OMS a reçus de 21 pays montrent que 66 % d’entre eux ont fait état d’une capacité insuffisante en matière de soins intensifs, 24 % ont fait état d’un épuisement du personnel de santé et 15 pays ont signalé que la production d’oxygène, essentielle pour les patients gravement malades atteints de COVID-19, reste insuffisante.

Cette étape d’un an intervient alors que le continent est confronté à la propagation de nouvelles souches de virus. Le variant 501Y.V2 (également connu sous le nom de B1.351), identifié pour la première fois en Afrique du Sud, a été détecté dans huit pays africains, tandis que le variant VOC202012/01 (également connu sous le nom de B1.1.7) initialement identifié au Royaume-Uni a été détecté dans six pays du continent.

De nouveaux variants sont susceptibles d’apparaître à mesure que le virus continue à se propager, aussi les mesures préventives doivent-elles être maintenues alors même que l’Afrique se prépare à débuter les vaccinations contre le virus.

« La pandémie est loin d’être terminée, et les vaccins ne sont qu’un outil essentiel dans notre lutte contre le virus. Nous devons renforcer les investissements, ainsi que le soutien à nos personnels de santé et à nos systèmes de santé, en continuant de respecter le port du masque, le lavage régulier des mains et la distanciation physique » , a déclaré le Dr Moeti.

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