Abidjan, 27 déc 2020 (AIP)- L’Institut africain pour le développement économique et social (INADES) Formation et la Plateforme d’action nationale pour l’agriculture familiale en Côte d’Ivoire (PANAFCI) ont initié une rencontre avec des partenaires sur le processus d’élaboration du plan d’action national de la décennie de l’agriculture familiale en Côte d’Ivoire, afin de mettre en place une feuille de route.
Cet atelier a eu lieu jeudi 17 décembre 2020 au siège de l’INADES-Formation sis à Abidjan-Cocody, en présence des représentants de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), des organisations de producteurs membres de la PANAFCI, du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et Halieutiques, des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers.
« Notre ambition est grande. Il s’agit de bien poser l’une des pierres d’angle pour l’élaboration participative et inclusive du plan d’action national de la décennie de l’agriculture familiale en Côte d’Ivoire permettant de contextualité le plan d’action global et ainsi de revisiter les politiques et les investissements publics de manière à soutenir davantage ce type d’agriculture », a indiqué le représentant du secrétaire général de l’INADES-Formation, Séraphin Biatchon.
Pour lui, la crise sanitaire humanitaire dû à la Covid-19 vient réaffirmer la nécessité de développer des systèmes alimentaires locaux basés sur l’agriculture familiale, plus structurés et résilients pour faire face à des nouveaux défis.
Le président de la PANAFCI, Anselme Diby, pour sa part, souhaite que des politiques soient mises en place pour l’amélioration des conditions de vies des agriculteurs familiaux.
La décennie 2019 à 2028 décrété décennie de l’Agriculture familiale par les Nations Unies le 20 décembre 2017 et lancée le mercredi 29 mai 2019 au siège de la FAO, à Rome vise créer un environnement propice au développement de l’agriculture familiale et une grande qualité de vie dans la dignité, l’équité, à l’abri de la faim et de la pauvreté des communautés rurales et urbaines, rappelle-t-on.
