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Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara rempile (Portrait)


  3 Novembre      51        Politique (25288),

 

Abidjan, 03/11/2020 (MAP) – Chose promise, chose due. Le « Coup KO » promis par Alassane Ouattara à ses bases a bel et bien eu lieu, le président ivoirien sortant ayant été réélu dès le premier tour en raflant 94,27% des suffrages. Sa reconduction pour un nouveau mandat de 5 ans sonne l’épilogue d’un processus électoral jalonné de rebondissements.

Après deux mandats piquetés de hauts faits économiques, Ouattara annonçait, en mars dernier, qu’il n’allait pas briguer un autre mandat. Fatidiquement, le décès de son alter ego et dauphin désigné, l’ex-premier ministre Amadou Gon Coulibaly, en a décidé autrement.

Invoquant une « force majeure » derrière son revirement, ADO, comme désigné par ses initiales, a « reconsidéré sa décision » suite au décès de son dauphin en juillet dernier et au vu du calendrier « très serré » de la présidentielle et des défis sécuritaires et sanitaires auxquels le pays est confronté.

Dès lors, sa formation, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a mis le pied au plancher pour remporter la présidentielle et cimenter les « acquis » engrangés durant les deux mandatures de son leader.

D’acquis justement, le parti au pouvoir vante un bilan économique « inattaquable » et des réalisations « spectaculaires » depuis l’accession de Ouattara au pouvoir en 2011. Au RHDP, on se targue même d’un 2ème « miracle » économique après celui des années 70.

D’un PIB/habitant de 1.213 dollars US en 2010, le pays a doublé ce ratio à 2.286 dollars en 2019, affichant le PIB par habitant le plus élevé de la zone CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest).

De 2012 à 2019, avance-t-on, la Côte d’Ivoire a enregistré en moyenne une croissance de 8,4% et un taux d’inflation maîtrisé à moins de 3%. Le taux de pauvreté (51% en 2010) est aujourd’hui à 37,2%, synonyme de plus de 1,6 million de personnes tirées de la pauvreté, soit 15 points en neuf ans.

En outre, ADO, selon son parti, a imprimé une forte dynamique à l’économie, laquelle a permis à 227.000 ménages de bénéficier du programme des filets sociaux, une allocation trimestrielle de 36.000 FCFA aux ménages les plus pauvres.

Aussi, sur la période 2011-2020, les conditions favorables au Doing Business ont permis de créer « 3 millions d’emplois dont près de 850.000 dans le secteur formel ».

Economiste de référence et fin connaisseur des circuits financiers internationaux, Alassane Ouattara est né le 1er janvier 1942 à Dimbokro, près de Yamoussoukro, la capitale politique. Après des études en Côte d’Ivoire et au Burkina, il plie bagage et met le cap sur les Etats-Unis où il décroche un doctorat en sciences économiques à l’Université de Pennsylvanie. Suite à quoi, il intègre le FMI et y signe une fulgurante ascension pour devenir DG adjoint en 1994.

Après avoir enchaîné les postes à la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), dont celui de vice-gouverneur, il est appelé à Abidjan en 1989 par le président Houphouët-Boigny pour désamorcer la crise économique. Nommé Premier ministre en 1990, il le restera jusqu’à la mort du « sage » fin 1993.

Par la suite, Ouattara regagne le FMI de 1994 à 1999, mais cela ne l’empêche pas de se présenter aux présidentielles de 1995 et de 2000. Or, les discordes houleuses sur le concept de l’Ivoirité entament son ambition présidentielle.

En 1994, il créé le Rassemblement des républicains (RDR) et le dirige jusqu’à sa fusion au sein du RHDP, d’abord coalition de formations politiques puis parti.

En 2010, il est élu président avec 54,1 % des suffrages mais il n’exercera pleinement ses fonctions de chef de l’Etat qu’après l’arrestation en avril 2011 du président sortant, Laurent Gbagbo, qui refusait de reconnaitre la victoire de Ouattara.

Après une grave crise politique, qui a fait 3.000 morts, il conduit une politique économique libérale. Il investit notamment les infrastructures et draine des investissements étrangers dans le pays. En 2015, il est réélu au premier tour avec 83,7 % des voix.

Lors du scrutin présidentiel, il était confronté au candidat indépendant, Kouadio Konan Bertin (51 ans), ex-député et dissident du PDCI, ex-allié de Ouattara au pouvoir et principal parti de l’opposition.

Deux autres prétendants inactifs se sont dits « non concernés » par le processus électoral, appelant leurs militants au « boycott actif » et à la « désobéissance civile ». Il s’agit d’Henri Konan Bédidé, ex-chef de l’Etat et chef du PDCI, et Pascal Affi N’Guessan, ex-premier ministre sous Laurent Gbagbo. Ils n’ont pas toutefois retiré officiellement leurs candidatures.

à la « désobéissance civile ». Il s’agit d’Henri Konan Bédidé, ex-chef de l’Etat et chef du PDCI, et Pascal Affi N’Guessan, ex-premier ministre sous Laurent Gbagbo. Ils n’ont pas toutefois retiré officiellement leurs candidatures.

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