AIP L’ANADER s’engage pour la pérennisation des cantines scolaires AIP Un syndicat de professeurs du secondaire plaide pour l’obtention de primes et des indemnités ANP Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie : Le Comité de gestion reçoit plus de 11.500.000 CFA de contributions AIP Un expert exhorte le gouvernement à investir davantage dans la fintech AIP La deuxième édition du forum sur l’économie circulaire en Afrique prévue en octobre prochain à Abidjan AGP Guinée : Le Syli Espoir jouera son match de barrage qualificatif aux JO Paris 2024 le 09 Mai AGP France : La Guinée construit un immeuble R+6 pour sa représentation diplomatique à Paris MAP Deux civils tués par des hommes armés dans l’Extrême-Nord du Cameroun AGP Guinée : Les nouveaux ministres prêtent serment devant le chef de l’Etat MAP L’interaction entre l’Islam et les sociétés africaines en débat

Côte d’Ivoire : En Afrique de l’Ouest, l’insécurité compromet les avancées durement acquises (Envoyé de l’ONU)


  25 Janvier      65        Politique (25167),

 

Abidjan, 25 jan 2022 (AIP) – Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif, a prévenu lundi 10 janvier 2022 le Conseil de sécurité que l’environnement en matière de sécurité dans cette région est préoccupant, malgré des avancées politiques observées ces derniers mois.

« Il est certain que l’Afrique de l’Ouest et le Sahel continuent de progresser dans de nombreux domaines. Cependant, la sous-région est aux prises avec l’insécurité, qui risque d’annuler des avancées durement acquises », a-t-il dit dans un exposé, par visioconférence, devant les membres du Conseil.

M. Annadif, qui est le chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), était venu présenter le dernier rapport du Secrétaire général sur les activités d’UNOWAS pour la période du 18 juin au 21 décembre 2021.

Sur le plan politique, il a noté que la région a enregistré des avancées démocratiques, notamment les élections réussies au Cabo Verde et en Gambie. « Malgré toutes les inquiétudes justifiées suscitées par les turbulences actuelles en matière de gouvernance démocratique, ces exemples confirment l’attrait de la démocratie, comme le plus sûr vecteur pour façonner l’avenir des communautés, » a-t-il souligné.

Malgré les efforts nationaux, régionaux et internationaux, la situation sécuritaire dans la région demeure complexe et difficile. Les groupes extrémistes violents continuent d’étendre leur champ d’opérations au Sahel, notamment dans la zone des trois frontières du Liptako-Gourma entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, ciblant à la fois les civils et les forces de sécurité.

M. Annadif a, en outre, énuméré les conséquences des développements sécuritaires dont l’effet majeur est la crise humanitaire multiforme que vit la région, « caractérisée par la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de la pauvreté du fait de la Covid-19 et la perte des récoltes du fait de la sécheresse ».

Il a appelé à un plus grand engagement dans la mise en œuvre de l’Agenda Femmes, paix et sécurité, et de l’Agenda des jeunes pour la paix et la sécurité. « Bien que plus de 50% d’électeurs de la sous-région sont des femmes, leur présence de façon significative au niveau des organes de décision tarde à se concrétiser, » a-t-il dit. « Une plus grande volonté politique, se traduisant entre autres par le financement sur les budgets nationaux de ces plans d’action est nécessaire ».

Le Représentant spécial a réitéré l’engagement d’UNOWAS à continuer d’accompagner les acteurs nationaux et régionaux pour renforcer la paix et la stabilité en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

Dans la même catégorie