Abidjan, 18 juil 2018 – (AIP) – Le Projet spécial élargi pour l’élimination des maladies tropicales négligées (ESPEN) a réuni mardi les Coordonnateurs des Programmes nationaux de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) et leurs partenaires à l’occasion de sa première réunion annuelle à Kigali au Rwanda, pour examiner les progrès régionaux et nationaux vers leur élimination en Afrique.
Les MTN sont un groupe de maladies transmissibles qui affectent plus de 1,5 milliard de personnes dans le monde, dont 39% vivent en Afrique. Ces maladies dangereuses et destructrices peuvent être évitées et traitées, mais elles continuent de provoquer de graves déformations et autres handicaps qui créent, sur le long terme, des obstacles à l’éducation, à l’emploi, à la croissance économique et au développement au sens large.
«Les programmes de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) font appel à des partenariats divers pour stimuler l’impact – y compris entre les secteurs et les pays. Avec des communautés et des nations entières luttant contre ces maladies, un soutien financier accru, un engagement politique plus fort et de meilleurs outils pour prévenir, diagnostiquer et traiter les maladies sont essentiels pour vaincre les MTN « , a déclaré la Directrice régionale de l’OMS, Dr. Matshidiso Moeti.
Les Coordonnateurs au cours de cette réunion fourniront des mises à jour et partageront leurs progrès vers le contrôle et l’élimination des MTN. Les discussions porteront sur la coordination, l’appropriation par le gouvernement, les partenariats, la planification, le plaidoyer et la mobilisation des ressources.
Les MTN dévastent des millions de vies depuis très longtemps, mais des efforts massifs et coordonnés ont réuni des gouvernements, des entreprises du secteur privé, des ONG et des communautés des régions les plus reculées, prouvant que la communauté internationale est sur la bonne voie, et que l’élimination est à portée de main.
En 2017, le Togo a éliminé la filariose lymphatique en tant que problème de santé publique et en 2018 le Ghana a fait de même avec le trachome.
(AIP)
kam