Abidjan, 25 jan 2022 ( AIP)- Le secrétariat exécutif du Conseil de l’Entente, tout en réaffirmant son attachement aux valeurs consacrées par la charte de l’institution, se dit préoccupée par la remise en cause de l’ordre constitutionnel au Burkina Faso, selon un communiqué transmis lundi 24 janvier 2022 à l’Agence ivoirienne de presse (AIP).
Cet organe regroupant cinq pays ouest-africains condamne avec la plus grande fermeté la prise du pouvoir au Burkina Faso, tout en accordant une attention particulière à l’intégrité physique et morale du Président Roch Marc Christian Kaboré, des responsables des autres institutions de la République, des membres du gouvernement ainsi que de leurs familles.
Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) conduit par le lieutenant colonel Paul-Henri Sandaoba Damiba a arraché, lundi 24 janvier 2022, le pouvoir au Burkina Faso. Le Président Roch Kaboré a été réélu le 22 novembre 2020 pour un second quinquennat. Elu pour la première fois le 29 novembre 2015, après la transition dirigée d’abord par Isaac Zida puis par Michel Kafando suite au coup d’Etat contre Blaise Compaoré (15 octobre 1987 – 31 octobre 2014), il aura passé six ans et 26 jours au pouvoir.
Le Conseil de l’Entente est une organisation de coopération régionale d’Afrique de l’Ouest, à finalité principalement économique, créée le 29 mai 1959. Ses pays membres sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo.