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Côte d’Ivoire : Les économies africaines ont besoin de financement pour se redresser,le président de la RDC


  22 Septembre      144        Economie (20813),

 

Abidjan, 22 sept 2021 (AIP)- A la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a déclaré mardi 21 septembre que le continent africain avait mis en place une stratégie commune contre la Covid-19 mais que les économies africaines avaient besoin de financement pour se redresser.

« La victoire contre la Covid-19 n’est possible et durable que si le combat demeure une affaire de tous et si nous atteignons un taux d’immunité collective suffisant pour l’ensemble de l’humanité », a prévenu M. Tshisekedi, dont le pays préside l’Union africaine depuis le début de l’année.

« Pour sa part, l’Afrique n’a pas croisé les bras et n’entend point capituler devant une quelconque fatalité du destin. Au contraire ! Elle a mis en place une stratégie continentale commune contre la Covid-19 », a-t-il ajouté, prenant pour exemple la création d’un Fonds de réponse à la Covid-19 et le lancement d’une plate-forme de fournitures médicales pour garantir à tous ses pays, l’accès aux équipements et fournitures nécessaires.

Il a également mentionné le fait que l’Afrique avait signé, le 28 mars 2021, par le canal de l’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT), un accord pour l’achat de 220 millions de doses de vaccins et que certains pays africains ont initié le projet de création de l’Agence africaine des médicaments, tandis que d’autres produisent déjà des vaccins sous licence.

« D’ici janvier 2022, le nombre de vaccins à distribuer dépassera, dans notre continent, les 25 millions par mois », a-t-il précisé, selon ONU Info.

Vulnérabilité des pays pauvres

Le président congolais a rappelé que la crise de Covid-19 n’était pas seulement destructrice de vies humaines, elle était aussi « un virus de l’économie mondiale qu’elle a plongée dans la récession, aggravant ainsi notamment la vulnérabilité et la dépendance des économies des pays pauvres dont beaucoup sont africains ».

« Dans le contexte actuel de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19, les économies africaines ont grandement besoin de financement pour se redresser, cela, d’autant plus que les efforts internes pour amortir le choc de la pandémie et limiter ses dégâts collatéraux se sont avérés nettement insuffisants comparativement aux pays nantis», a-t-il dit. « Dès lors, la reprise qui s’amorce risque d’être inégale , creusant ainsi davantage les écarts entre l’Afrique et le reste du monde ».

Dans ce contexte, il a indiqué que l’Union africaine saluait toutes initiatives portant sur le financement des économies africaines affectées par la Covid-19, notamment celles du G20 sur la suspension du service de la dette et du cadre commun pour la restructuration de la dette, et surtout la nouvelle allocation de 650 milliards de dollars de droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international (FMI) pour répondre aux besoins de financement des économies des pays en difficulté par suite de la pandémie.

« Toutefois, les 33 milliards de DTS alloués à l’Afrique dans ce cadre sont insuffisants au regard de l’immensité de ses besoins de relance économique », a-t-il dit. C’est pourquoi, selon lui, il est nécessaire que les Nations Unies et ses États-membres appuient l’objectif du Sommet de Paris, d’atteindre 100 milliards de DTS pour l’Afrique, grâce à la réallocation aux pays pauvres de 25% de DTS alloués aux pays riches.

Dans cet esprit, il a demandé un soutien massif des partenaires techniques et financiers à l’initiative de l’Alliance sur l’entreprenariat en Afrique annoncée lors du Sommet de Paris qui tiendra sa réunion constitutive dans les prochaines semaines.

« La République démocratique du Congo plaide pour l’accélération de la mise à disposition effective des ressources par le FMI, sans oublier l’impératif d’alléger la dette des pays africains et de matérialiser toutes les promesses faites à l’Afrique en compensation des sacrifices consentis afin de préserver l’humanité contre le réchauffement climatique », a-t-il ajouté.

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