Bouaké, 18 juin (AIP)-Les parents et personnes adultes sont invités à offrir un meilleur traitement aux enfants et à respecter leurs droits pour garantir leur avenir.
Lors de la célébration de la journée de l’enfant africain, samedi, à Bouaké, la directrice de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse (DPJEJ), Koffi Adjoua Marguerite Goun, le directeur du Laboratoire d’étude et prévention en psychoéducation, Pr. Koudou Opadou et le représentant du procureur général de Bouaké, Oulaye Fernand, ont lancé cet appel en rapport avec le thème de ladite célébration, «Ne laisser aucun enfant derrière pour développement de l’Afrique».
La directrice de la DPJEJ et le représentant du procureur général recommande de ne pas rejeter un enfant pour des fautes commises car, estiment-t-ils, chaque adulte a eu une enfance au cours de laquelle il a dû commettre des impairs.
«Absolument rien ne justifie qu’on rejette un enfant pour une faute qu’il aurait commise», a souligné la directrice de la DPJEJ, exhortant les parents à savoir modeler l’éducation de leurs enfants à l’image »d’une tige flexible » à laquelle l’on donne un tuteur et qui épouse la forme de ce tuteur.
Créée par le décret N°2000-830 du 22 novembre 2000, la Direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse a pour objectif de protéger tous les enfants en contact avec le système judiciaire, qu’ils soient victimes, témoins, en danger ou infracteur, et leur offrir des chances de réinsertion socio-familiale et professionnelle.
Des représentations de ce service ont été implantées au sein des tribunaux pour prendre en charge de manière efficiente les questions concernant les mineurs. Les parents sont invités à prendre contact avec les spécialistes de ces services qui les aideront à trouver des solutions aux problèmes de leurs enfants.
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