Abidjan, 08 nov (AIP)- Les membres du comité de pilotage du cadre d’action commune, réunis, jeudi, en sa deuxième session de l’Initiative Cacao et Forêts, à Abidjan, ont validé un budget de 126 milliards de francs CFA pour la mise en œuvre du plan d’actions sur la période 2019-2021.
L’Initiative Cacao et Forêts est une nouvelle politique qui vise à concrétiser la contribution de la filière cacao à la préservation des forêts en Côte d’Ivoire et à jouer un rôle prépondérant dans l’économie du pays, indique-t-on, au niveau du ministère des Eaux et Forêts.
Selon le ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi, la validation du budget constitue une étape majeure dans le processus de recherche et de mobilisation des requises car elle permettra d’engager les concertations avec les bailleurs de fonds et les partenaires techniques et financiers dans la mise en place du fonds destiné au financement des activités.
Le ministre Donwahi a rassuré les participants à la réunion de la détermination de l’Etat de Côte d’Ivoire d’honorer les engagements pris dans le cadre d’actions communes et qui connaissent un niveau de réalisation très avancé.
Il s’agit, a-t-il énuméré, de l’amendement du code forestier, l’arrêt de l’approvisionnement en cacao provenant des parcs nationaux et réserves et l’actualisation des cartes du couvert forestier et de l’utilisation des terres pour les différentes forêts d’ici le 31 décembre 2018.
Au nom des partenaires au projet, Rick Scobey, a appelé toutes les parties prenantes à une action « conjointe » pour la mobilisation des ressources en vue de l’atteinte des objectifs dans la lutte contre la dégradation du couvert forestier du fait de la culture du cacao.
Cette deuxième réunion comité de pilotage avait pour but de valider le budget détaillé adopté par le comité technique le 18 octobre et d’échanger sur l’état d’avancement pour la mise en œuvre des activités du cadre d’action commune auxquelles prennent part 50 entités.
L’Initiative Cacao et Forêts a été lancée en janvier mais c’est en mai que le gouvernement a adopté cette nouvelle politique . La réunion du 29 juin a fait des recommandions en vue de faciliter la mise en œuvre des actions concrètes de la phase de démarrage du cadre d’action commune dont la formalisation des organes de gouvernance est intervenue le 3 juillet à travers un arrêté interministériel signé de sept ministres.