Agboville, 23 jan (AIP) – La quasi-totalité des établissements scolaires du second degré d’Agboville ont fermé mardi leurs portes et renvoyé les élèves, du fait d’une grève de quatre jours décrétée par les enseignants.
Les revendications de ces professeurs regroupés au sein de la Coordination des enseignants du second degré de Côte d’Ivoire (CES-CI) portent sur trois points essentiels à savoir la revalorisation de l’indemnité de logement de 40 à 50.000 FCFA, la revalorisation des primes liées aux examens, et le paiement d’une somme de 500.000 FCFA aux camarades ex-contractuels recrutés depuis des années par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Selon Koussou Gervais, N°2 de la CES-CI et porte-parole de la Coalition des syndicats du secteur éducation-formation, il y a eu déjà en 2018 une grève pour interpeller la hiérarchie par rapport à ces points de revendication. Mais la tutelle évoquant une raison de trêve sociale, n’a pas trouvé nécessaire de donner une suite à cette grève.
»Et comme nous ne sommes pas signataires d’une quelconque trêve, nous reconduisons la grève » qui, pour les enseignants du primaire porte sur deux autres points au-delà de l’indemnité de logement. A savoir, la suspension des cours de mercredi et la suppression du corps des instituteurs adjoints.
Pour Koussou Gervais, cette grève d’envergure nationale, pourrait être reconduite de facto au cas où il n’y aurait pas de réaction favorable de la part du gouvernement.
(AIP)
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