MAP ARC33 : Nécessité de renforcer la coopération africaine pour développer une agriculture durable MAP CAN de futsal: « La finale sera difficile face à l’Angola qui va jouer sans pression » (Hicham Dguig) MAP Transformation rurale inclusive en Afrique : Focus sur le rôle de la mécanisation et de la numérisation (Table ronde) MAP Le Maroc, invité d’honneur de la Semaine des Géomètres Experts du Mali MAP Le Togo adopte une nouvelle Constitution AIP MASA 2024 : la CEDEAO octroie deux prix pour encourager la créativité artistique de la jeunesse dans l’espace régional AIP Wêrê wêrê Liking invite les acteurs de théâtre africains à jouer en Amérique Latine AIP L’Africa sport d’Abidjan bat ISCA (1-0) et prend une bonne option pour la ligue 1 APS SENEGAL-SPORT / Les qualités d’un sportif de haut niveau au menu d’une conférence à Saint-Louis APS SENEGAL-COLLECTIVITES-CRISE / Les travailleurs invités à faire des propositions soutenables de résolution de la crise (ministre)

COVID-19 : LES PAYS AFRICAINS INVITÉS À INTENSIFIER LES TESTS ET LE SÉQUENÇAGE DU VIRUS


  15 Janvier      38        Santé (15362),

 

Dakar, 14 jan (APS) – Dr Matshidiso Moeti, la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, a appelé jeudi, tous les pays du continent à intensifier les tests et le séquençage du virus pour suivre et s’attaquer rapidement aux nouveaux variants de Covid-19 dès leur apparition.

’’Nous appelons tous les pays à intensifier les tests et le séquençage du virus afin de repérer, de suivre et de s’attaquer rapidement aux nouveaux variants de COVID-19 dès leur apparition. Pour vaincre un ennemi agile, adaptable et implacable, nous devons connaître et comprendre chacun de ses mouvements, et redoubler d’efforts sur ce que nous savons être la meilleure arme contre tous les variants du virus », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Dr Moeti s’exprimait lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par Francisca Mutapi, professeure en santé mondiale, infection et immunité à l’Université d’Édimbourg au Royaume-Uni, et le Dr Chikwe Ihekweazu, directeur général du Centre de contrôle des maladies du Nigeria.

’’Même si le nouveau variant n’est pas plus virulent, un virus qui peut se propager plus facilement mettra davantage de pression sur les hôpitaux et les travailleurs de la santé qui sont dans de nombreux cas déjà débordés’’, a déclaré la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Selon elle, ’’ceci est un rappel brutal que le virus est implacable, qu’il représente toujours une menace manifeste et que notre combat est loin d’être gagné’’.

Avec le soutien de l’OMS, note le communiqué, ’’les pays africains renforcent les efforts de séquençage du génome, qui sont essentiels pour trouver et comprendre les nouveaux variants à mesure qu’ils apparaissent et pour aider à en atténuer l’impact’’.

’’L’OMS et le réseau de laboratoires de séquençage du génome des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies en Afrique soutiennent les gouvernements par des formations et des analyses de données sur le séquençage du génome, la bio-informatique et l’expertise technique’’, fait savoir la même source.

Elle ajoute que ‘’l’OMS a également élaboré des lignes directrices sur la manière de contenir les nouveaux variants et soutient les pays dans la gestion et le transport en toute sécurité des échantillons pour le séquençage et l’analyse’’.

’’Bien que des progrès considérables soient réalisés dans le renforcement des capacités de séquençage du génome, les plus de 5000 séquences qui ont été réalisées jusqu’à présent dans la Région ne représentent que 2 % des données mondiales de séquençage’’, déplore-t-on dans le communiqué.

Dans l’ensemble, le nombre de cas dans la Région n’a cessé d’augmenter depuis la mi-septembre 2020, avec une hausse plus marquée à partir de la fin novembre, renseigne le texte.

En moyenne, 25 223 cas ont été signalés chaque jour entre le 28 décembre 2020 et le 10 janvier 2021 en Afrique, soit près de 39 % de plus que le pic de 18 104 cas quotidiens en moyenne sur deux semaines de juillet 2020. ‘’Les cas cumulés de COVID-19 en Afrique dépassent les 3 millions’’, déplore-t-elle, soulignant que ‘’le pic de la première vague est franchi’’.

De plus, un nouveau variant du virus appelé 501Y.V2 circule largement en Afrique du Sud, expliquant la majorité des nouvelles infections au cours de la deuxième vague, explique l’OMS.

’’Les mutations du virus ne sont pas surprenantes car plus la pandémie se propage, plus la probabilité de changements est élevée. Toutefois, une analyse préliminaire montre que le variant 501Y.V2 est plus transmissible. Le séquençage génomique a révélé que le variant était présent au Botswana, en Gambie et en Zambie’’, renseigne l’OMS.

L’agence onusienne rassure que ’’les recherches plus approfondies sont en cours pour comprendre pleinement les implications épidémiologiques, mais à l’heure actuelle, rien n’indique que le nouveau variant augmente la gravité de la maladie’’.

’’Le Nigeria mène également d’autres enquêtes sur un variant identifié dans des échantillons collectés en août et en octobre. Bien qu’il n’y ait pour l’instant aucun rapport faisant état de la présence dans la Région africaine du variant de COVID-19 qui circule au Royaume-Uni, des recherches plus approfondies sont nécessaires’’, préconise l’OMS.

Dans la même catégorie