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Crise politique au Mali : La CEDEAO toujours attachée au retour à l’ordre constitutionnel normal


  28 Août      88        Politique (25166),

 

Niamey, 28 Août (ANP) – Les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont à nouveau réunis, ce vendredi 28 août 2020 par visioconférence, en session extraordinaire sur la situation au Mali après le coup d’Etat du 18 Août 2020.

Sous la présidence du Président nigérien Issoufou Mahamadou, également Président en exercice de ladite Institution, cette 2ème rencontre virtuelle sur le Mali aura à examiner le rapport de la médiation entreprise par l’Organisation sous régionale sous la conduite de l’ancien Président nigérian Goodluck Jonathan.

En ouvrant les travaux de cette réunion, le Président Issoufou Mahamadou a indiqué que cette session fait suite à celle tenue le 20 août 2020 convoquée en urgence sitôt après le coup d’Etat ayant renversé le Président Ibrahim Boubacar Keita.

« Pour un pays, le putschisme est une grave maladie. Pour en guérir, une seule ordonnance : les sanctions », a préconisé le Chef de l’Etat nigérien, qui reconnaît que cette solution « est certes amère », tout en se demandant « s’il n’en est pas ainsi en médecine, pour beaucoup de maladies ? ». Il a ensuite indiqué que « c’est ce que la CEDEAO a vite compris en condamnant le coup d’Etat » du Conseil National pour le Salut du Peuple (CNSP) au pouvoir au Mali.

Le Président Issoufou Mahamadou a aussi voulu rappeler les conditions posées par la CEDEAO aux militaires du CNSP et qui se résument, entre autres, à la libération du Président Ibrahim Boubacar Keita et son rétablissement dans ses fonctions. La CEDEAO a également demandé la libération de tous les officiels arrêtés et la mise en place d’une mission de médiation conduite par Goodluck Jonathan.

Le Président Issoufou Mahamadou, après avoir pris connaissance du compte rendu de la mission de médiation, a annoncé que  »si les questions de libération de IBK et de son rétablissement dans ses fonctions sont ainsi résolues, il n’en est pas de même pour celle du retour à un ordre constitutionnel normal qui suppose le retour des militaires dans leurs casernes ».

Pour le Président Issoufou Mahamadou,  »cette crise institutionnelle au Mali pourrait être une occasion pour l’ennemi de chercher à exploiter ce vide institutionnel ». Aussi, a-t-il appelé, par conséquent, les militaires à ‘ »regagner les casernes et s’occuper de leur mission régalienne ».

Le rapport de mission de la CEDEAO soumis à l’ordre du jour de la présente session permettra aux Chefs d’Etat d’apprécier le dernier développement de la situation et d’éclairer les décisions de cette session, indique-t-on.

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