ACI Congo/Culture: Claise Bostard Akonga entend récompenser les meilleurs artistes congolais ACI Congo/Formation: Plus de dix femmes journalistes reçoivent leurs certificats de participation ACI Congo/Education: Construction prochaine de l’Institut sino-congolais de la Route de la soie à Kintélé ACI Congo/France: Gérard Larcher pour le renforcement des liens parlementaires entre les deux Sénats AGP Guinée : Une délégation du bureau du procureur de la Cour pénale internationale séjourne à Conakry ACI Congo/Recherche scientifique/Remise officielle du matériel de recherche à l’IRA ACI Congo/Social: Les Employés de la Sopeco réclament l’Intervention du Chef de l’État ANP Le Ministre nigérien de l’Economie et des Finances participe par visio-conférence à la 1ére réunion du Conseil des Ministres de l’UEMOA Inforpress Defesa Nacional: “Exercício Granite Falco inaugura nova etapa na relevante e histórica cooperação entre Cabo Verde e os EUA” – Governo MAP SM le Roi, Amir Al Mouminine, préside ce jeudi la quatrième causerie religieuse du mois sacré de Ramadan

Culture / Un colloque sur le Fâ à Savalou


  13 Août      105        Agriculture (4121),

 

Porto-Novo, 13 Août 2021 (ABP) – Sur initiative de l’acteur culturel, Candide Ernest Gbèsso, le professeur David Koffi Aza, a animé une conférence sur  » le Fâ, des origines à nos jours : son évolution et son utilité », ce mercredi à la salle de réunion de l’arrondissement de Savalou – Aga, au profit des prêtres de Fâ, de dignitaires et acteurs culturels du département des Collines, en présence du prince A. Sèwanou Dèdonougbo Ganfon, désigné pour succéder au défunt roi de Savalou au trône des Gbaguidi.
Le professeur a indiqué que  » le Fâ serait introduit dans l’ex République du Dahomey par des spécialistes venus d’Oyo, au royaume d’Abomey suite à une succession d’événements malheureux aux origines douteuses et inquiétantes ».
David Koffi Aza, a ajouté que « le Fâ est une pratique très ancienne, utilisée en Egypte ». C’est la base du savoir parce que c’est une science, a clarifié le spécialiste.
Le chercheur a insisté sur le fait que « les Africains initiés ou exerçant dans le domaine du Fâ doivent en faire une promotion plus accrue, parce que c’est une immense source de richesse fortement exploitée sous d’autres cieux, mais malheureusement souvent jetée aux oubliettes chez nous ». Il a tenu à étayer ses propos par des exemples puisés de ses nombreux voyages et recherches.
Pour David Koffi Aza,  » alors que pendant près de 400 ans le choix du Pape s’est fait sur la base du Fâ, qu’à Salvador de Bahia, des religions endogènes du Bénin, exportées, rapportent d’immenses devises, et que la soif de savoir chez les touristes n’est pas satisfaite pour manque de travail et de culture de fonctionnement en association, certains prêtres du Fâ, végètent dans la suffisance pendant que le besoin de formation et de recyclage est flagrant et que des étrangers qui maîtrisent, prennent le pas sur les locaux avec une meilleure connaissance du Fâ et de ses allégories », a regretté le chercheur.
David Koffi Aza préconise d’éviter que nos enfants soient initiés à autre chose que le Fâ, un gage de développement du tourisme béninois, « gage de rentabilité touristique », affirme – t – il.
Augustin Zinsou Gbaguidi, du Réseau Vainqueur de marketing social qui a accepté financer la tenue du colloque, a justifié son adhésion, bien qu’étant chrétien, par le fait que, « le Fâ est l’une des rares curiosités que nous pouvons vendre aux étrangers ».
Le Dr Roch Houngnihin, enseignant au département de socio – anthropologie de l’université de Calavi a pour sa part « promis œuvrer pour que ce colloque n’accouche pas d’une souris ».

Dans la même catégorie