Abidjan, 12 mai (AIP)- L’association Africadoc-Côte d’Ivoire a procédé, à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC), au lancement du projet « Impala », un vaste projet de réalisation et diffusion destiné à favoriser l’essor du cinéma documentaire en Afrique de l’Ouest.
« Nous voulons à travers ce projet contribuer à la structuration du secteur du film documentaire en Afrique de l’Ouest, mais surtout placer le film documentaire africain comme outil de sensibilisation, d’expression et de développement », a expliqué le président d’Africadoc-Côte d’Ivoire, Laurent Bitty, lors de cette cérémonie, le vendredi 6 mai 2022.
Le programme dont la phase 1 s’étend sur trois ans, cible des jeunes professionnels de moins de 35 ans, qui seront formés et accompagnés en matière d’écriture et de pré-production de films longs centrés sur les objectifs du développement durable (ODD).
Trente documentaires seront diffusés dans six pays d’Afrique de l’Ouest, à savoir la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Togo, soit un total de 180 séances publiques.
Au-delà de contribuer à la popularisation du film documentaire, le projet Impala, au dire de M. Bitty, se veut un cadre d’apprentissage et d’inspiration pour les jeunes intéressés à faire carrière dans ce secteur.
« L’atelier de réalisation est largement ouvert : il n’est pas nécessaire d’avoir déjà réalisé un film ou d’avoir fait des études de cinéma pour y être admis ; mais il faut démontrer une première capacité à penser un film, à raconter une histoire qui s’appuie sur le réel, et une forte motivation. Des entretiens sont prévus avec les candidats présélectionnés », a-t-il précisé.
Toutefois, pour ce qui concerne l’atelier d’écriture, il faut avoir réalisé au moins un court-métrage, ce qui laisse donc la porte ouverte aux participants de l’atelier de réalisation.
La cérémonie a enregistré la présence du célèbre réalisateur de documentaire ivoirien Idriss Diabaté, ainsi que des représentants de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire et du ministère en charge de la Culture.