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Des acteurs de la filière maïs s’engagent pour la sécurité alimentaire


  6 Octobre      50        Agriculture (4142),

 

Dakar, 6 oct (APS) – Le Collège national des producteurs de maïs du Sénégal (CNPMS) ambitionne de faire passer de 600.000 tonnes actuellement à 1.000.000 la production nationale de cette céréale, pour contribuer à la sécurité alimentaire du pays.

« Nous voulons contribuer à la sécurité alimentaire, c’est-à-dire essayer de booster la production nationale », en la portant « jusqu’à 900.000 et 1.000000 tonnes de maïs », a déclaré son président, Papa Bana Dièye.

« Actuellement, nous avons une commande de 600.000 tonnes alors que la production nationale est comprise entre 500.000 et 600.000 tonnes », a-t-il dit.

Il s’entretenait avec des journalistes, mercredi, à l’issue d’une rencontre avec le gouverneur de la région de Kolda, dans le cadre d’une visite de l’Interprofession maïs du Sénégal (IMS) dans la partie sud du pays.

Selon lui, il est possible de porter la production nationale à un million de tonnes, « parce que nous avons les hommes, l’engagement, l’eau et le soleil, alors il ne reste que l’accompagnement notamment des semences de qualité et des fertilisants pour avoir une bonne production ».

« Il s’agit d’octroyer aux producteurs des semences hybrides et ordinaires certifiées et de leur faire parvenir à temps les intrants, c’est-à-dire l’engrais et les urées », a-t-il expliqué.

Il a souligné « la nécessité d’anticiper la distribution des semences et des intrants, en prenant en compte les pluies précoces dans certains endroits du pays comme Kolda qui a reçu sa première pluie le 26 mai » dernier cette année, « alors que les mises en place démarrent toujours fin mai ».

« Donc, il faut qu’on s’organise et qu’on réunisse toutes ces conditions pour qu’on puisse atteindre les 900.000 et 1.000 000 » de tonnes, a-t-il indiqué.

A l’en croire, c’est dans cette perspective que l’Interprofession maïs a été mise en place, « pour essayer d’accompagner l’Etat » en appui aux efforts qu’il est en train d’être faits dans ce domaine.

« Donc, le marché est là, mais ce sont les conditions de production qui doivent être améliorées pour booster la production de maïs afin de satisfaire la commande nationale et de contribuer à la sécurité alimentaire », a-t-il insisté.

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