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DES ACTEURS DE LA SOCIÉTÉ CIVILE FORMÉS À LA COLLECTE, L’ANALYSE ET L’UTILISATION DES DONNÉES SUR LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET AUX FILLES


  19 Septembre      105        Société (45128),

 

Saly Portudal (Mbour), 19 sept (APS) – Un atelier de renforcement de capacités des acteurs de la société civile africaine sur la collecte, l’analyse et l’utilisation des données sur les violences faites aux femmes et aux filles (VFFF) s’est ouvert lundi à Saly Portudal (Mbour, Ouest), a constaté l’APS.

’’Il est très important d’avoir des données qualitatives et quantitatives fiables collectées et utilisées de façon éthique’’, a déclaré Cécile Mazzacurati, conseillère genre par intérim pour le Bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’ouest et du centre.

Cette rencontre de cinq jours regroupe des acteurs du Benin, Burkina Faso, du Niger, du Mali, de la République démocratique du Congo (RDC), du Cameroun et du Sénégal.

Elle est à l’initiative du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) en partenariat avec Onu-femmes, l’Union africaine (UA), le projet initiative Spotlight et African Population and Health Research Center (APHRC).

L’atelier vise à renforcer les capacités des partenaires de la société civile, des instituts de statistiques nationaux et des ministères concernés sur la question des données pour aider dans le travail collectif sur la documentation, la prévention et la réponse aux violences contre les femmes et les filles.

Selon Cécile Mazzacurati, ces informations vont permettre de ‘’documenter le phénomène de violences contre les femmes et les filles qui est très répandu mais sur lequel on manque en général de données de qualité’’.

A en croire Mme Mazzacurati, les organisations ne disposent pas souvent de données fiables sur ce sujet des violences faites aux femmes pour mieux porter le combat auprès des décideurs.

’’Souvent on manque de personnels formés qui savent accueillir les victimes. On manque de système de référencement entre les différentes parties prenantes. Il y a les questions d’utilisation éthique des données’’ en respect des principes de confidentialité, a-t-elle avancé.

La conseillère genre par intérim pour le Bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’ouest et du centre estime qu’à la suite de cette formation, les organisations de la société civile doivent être en mesure de mener des enquêtes sur cette question des VFFF.

’’Elles ont un rôle à jouer dans la collecte des données, l’utilisation des données pour faire le plaidoyer avec le gouvernement, l’Institut national de statistiques’’, a indiqué Cécile Mazzacurati soulignant que les VFFF ’’sont une réalité historique qui a toujours existé’’.

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