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Des acteurs préconisent l’élaboration d’un système de transcription des danses en Afrique (Rapport)


  20 Janvier      15        Arts & Cultures (2984),

 

Dakar, 20 jan (APS) – Des acteurs ont préconisé l’élaborer d’un système de ‘’transcription des danses’’ en Afrique, mais posent comme préalable la documentation, soubassement de la production d’un nouvel inventaire ‘’exhaustif’’ sur les danses en Afrique, indique un rapport publié à l’issu du ‘’symposium sur la codification des danses africaines’’ tenu en avril 2018 à Dakar.

Le document sera remis, mardi, au ministre de la Culture et de la Communication Abdoulaye Diop lors d’une cérémonie de présentation, prévue à 15 heures au Centre de recherche ouest africain de Dakar (WARC).

Ce rapport d’une centaine de pages, qui passe en revue les discussions tenues lors de ce ‘’symposium sur la codification des danses africaines, revue de l’art et perspectives de recherche’’, dresse ‘’un cahier de recommandations’’ où la nécessité de la transcription ou notification des danses en Afrique reste ‘’un impératif’’.

Il est toutefois préconisé d’abandonner le terme ‘’codification’’ estimé ‘’inapproprié’ et de tendre vers le terme de ‘’danses en Afrique’’ ou ‘’danses au Sénégal plutôt que de ‘’danses africaines ou danses sénégalaises’’, ‘’afin d’éviter les réifications, les généralisations et les prismes déformants’’, lit-on dans l’ouvrage.

‘’Il a été recommandé par conséquent d’avoir pour objectif d’élaborer un système de transcription (…) et de faire de la documentation sur les danses le préalable à l’élaboration de ce système’’, préconisent des professionnels de la danse et autres universitaires ayant pris part à cette rencontre.

La seule ambition de la recherche, soulignent-ils, doit être ‘’de faire de l’inventaire et de documenter les versions d’une danse que l’on aura réussi à répertorier et à étudier’’.

Pour le chercheur Pape Massène Sène ‘’de ce que l’Afrique propose aujourd’hui au monde, la danse y est d’un apport précieux’’, car dit-il, ‘’ elle contribue grandement à ce qui permet aux peuples africains de participer à l’effort mondial de développement de la culture’’.

‘’La danse permet de mettre en projet beaucoup de besoins d’économie, de paix, de santé, de sécurité. Elle contribue au raffermissement de l’estime de soi et à la confiance en ses capacités. En cela, il a l’enjeu du dialogue interculturel et de l’ouverture vers l’universel’’, fait valoir Pape Massène Sène.

Il estime que dans la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité figure en bonne place l’apport culturel de l’Afrique, car parmi les 90 éléments inscrits sur la liste, le continent noir en abrite 17 disséminés dans 21 pays. ‘’15 de ces éléments sont relatifs à la danse et à la musique’’, dit-il.

Selon lui, c’est autant de choses qui font qu’il est ‘’impératif de travailler à la définition, à la caractérisation, à la sauvegarde et à la transmission des danses en Afrique’’.

Les acteurs attendent de l’Etat un accompagnement et un soutien à toute activité scientifique et insistent sur l’intérêt d’ouvrir des passerelles d’échange et de partage avec les communautés.

Ceci ‘’afin de comprendre les codes des danses et d’appréhender les aspects évolutifs liés aux dynamiques internes et aux différentes influences extérieures’’, indique le document.

Ce travail de réflexion sur la danse a été lancé par le Centre de danse urbaine plus connu sous le nom ‘’The dance hall’’ dirigé par Mariama Touré et l’Unité de recherche en ingénierie culturelle et en anthropologie (URICA) de l’IFAN dirigé par le professeur Ibrahima Thiaw.

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