Abidjan, 13 avr 2021 (AIP)- Des autorités administratives de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso suggèrent la mise en place de postes mixtes de sécurité dans les régions frontalières entre les deux pays.
Ces autorités administratives, exerçant dans les régions frontalières du Tchologo et du Bounkani, respectivement au Nord et au Nord-est de la Côte d’Ivoire, et les régions des Cascades et du Sud-ouest du Burkina Faso, ont fait cette proposition au terme d’une rencontre de concertation qui les a réuni du 7 au 9 avril 2021 à la salle polyvalente Sainte Thérèse de Banfora (Burkina Faso).
Selon une note d’information parvenue à l’AIP le mardi 13 avril 2021, les participants ont également proposé la poursuite et l’intensification des opérations militaires à l’image de l’opération « Comoé ».
« En effet, les attaques terroristes répétées récemment à Kafolo dans le département de Kong et à Kolobougou dans le département de Tehini (deux villages ivoiriens frontaliers avec le Burkina), nous interpellent et nous conduisent à redoubler de vigilances en conjuguant nos efforts pour une meilleure sécurisation de notre frontière commune », a déclaré, au terme des travaux, le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI), Diakalidia Konate.
Les participants ont également préconisé, entre autres, l’organisation d’une rencontre entre les autorités administratives et les responsables des forces de défense et sécurité frontalières relative aux problématiques du racket et de la libre circulation des biens et des personnes, ainsi que l’association des autorités administratives frontalières des deux pays à la conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) ivoiro-burkinabé.
La rencontre était co-présidée par la gouverneure de la région des Cascades du Burkina, Kouara Apiou-Kaboré Joséphine, et du secrétaire exécutif de la CNFCI, Diakalidia Konate, chef de la délégation ivoirienne.
Elle est la deuxième du genre après celle tenue du 27 au 29 septembre 2017 à Ferkessédougou en République de Côte d’Ivoire, et se situe dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord-cadre relatif à l’institutionnalisation de rencontres périodiques de concertation entre les autorités administratives frontalières du Burkina Faso et de la République de Côte