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Des experts planchent sur le retrait de la réserve du Mont Nimba de la liste du patrimoine mondial en péril


  10 Février      102        Environnement/Eaux/Forêts (6387),

 

Man, 10 fév 2022 (AIP)- Une quarantaine d’experts et professionnels du domaine du patrimoine mondial, venus de la Côte d’Ivoire, la Guinée et de la France, ont planché, du 07 au 08 février 2022, en atelier à Man, sur la mise en œuvre des mesures correctives édictées par l’’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en vue du retrait de la réserve naturelle intégrale du Mont Nimba de la liste du patrimoine mondial en péril.

La réserve naturelle intégrale du Mont Nimba, placée en réserve intégrale en 1944 par l’administration coloniale, a une superficie d’environ 19 500 hectares. Ce massif forestier à cheval entre la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Libéria est classé, site de patrimoine mondial de l’UNESCO en 1982 pour la partie ivoirienne à cause de son exceptionnelle biodiversité. Celle de la Guinée est placée en réserve de biosphère et patrimoine mondial tandis que la partie du Libéria ne bénéficie pas encore de statut particulier.

Cette importante réserve a été malheureusement placée patrimoine mondial en péril depuis 1992 par le comité du patrimoine mondial de l’UNESCO du fait principalement des pressions anthropiques et de l’existence d’exploration minière à ses proximités.

Lors de l’atelier, des échanges et débats entre experts et professionnels du domaine du patrimoine mondial des deux Etats ont visé à traiter de façon significative les mesures correctives proposées et adoptées par le centre du patrimoine mondial et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) afin de retirer définitivement le bien commun de la liste du patrimoine en péril.

Selon le directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), Tondossama Adama, pour pouvoir extraire de la liste du patrimoine en péril la réserve naturelle et intégrale du Mont Nimba, plusieurs actions devaient pouvoir être mises en œuvre à savoir, une surveillance accrue de la réserve pour stopper sa destruction par les populations riveraines qui « n’ont pas la connaissance de l’intérêt de l’espace ».

Également, mener des actions de chimie écologique pour mieux s’approprier la contenance de l’espace et ce qui est. Mais aussi, établir un cadre relationnelle avec les populations à la lisière de la réserve en permettant que la gestion de cet espace puisse avoir des retombées économiques et financières à leur faveur.

« C’est une série d’actions qui a été définie avec l’union internationale pour la conservation de la nature et le centre du patrimoine mondial de l’UNESCO », a spécifié M. Tondosama.

La secrétaire générale du ministère guinéen en charge de l’environnement et du développement durable, Fatou Diallo a exprimé la volonté de son pays à travailler et à aller un peu plus en avant dans la conservation de la réserve dans les études d’impacts et de mobilisation des ressources pour essayer d’améliorer la cogestion et préserver l’environnement commun.

Représentant la ministre de l’Education nationale et l’Alphabétisation, le préfet de région, préfet du département du Tonkpi, Attri Jean Cyrille a salué les participants pour la qualité de leur contribution à l’atelier.

Il a souligné l’importance qu’attache la ministre de l’atelier car pour elle, ‘’ la préservation du patrimoine mondiale doit être une priorité des Etats parties de la convention, voire un devoir civique pour tout citoyen’’.

La Côte d’Ivoire a ratifié la convention pour la protection du patrimoine culturel et naturel le 9 janvier 1981. Elle enregistre cinq biens inscris sur la liste du patrimoine mondial, à savoir, la ville de Grand-Bassam (2012), les mosquées de styles soudanais au Nord du pays (2021), le parc national de la Comoé (1983) et le parc national de Taï (1981) et la réserve intégrale du Mont Nimba.

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