APS SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Curage des réseaux : l’ONAS fait le point des opérations pré-hivernales à Dakar APS SENEGAL-MEDIAS-SOCIETE / Alioune Sall s’imprègne de la situation de l’APS APS SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Lutte contre le paludisme : vers le déploiement de deux nouveaux vaccins sur le continent africain APS SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / L’OMS évoque la nécessité d’assurer une ”prestation continue et équitable” des services de lutte antipaludique ATOP Le FDR à la conquête de l’électorat dans le Vo ATOP Le Prof Wolou du PSR à Tchamba ATOP LA DMP A LE CONQUETTE DU SUFFRAGE DANS LE HAHO ATOP Vo : Le parti UNIR à la conquête de l’électorat ATOP Les électeurs de Kloto promettent les trois sièges au parti UNIR AIB L’ambassadeur du Burkina en Gambie présente ses lettres de créance au président Adama Barrow

DES FEMMES DEFENSEURS DES DROITS DE L’HOMME FORMEES SUR LA DIGITALISATION DE LEUR TRAVAIL


  5 Novembre      32        Droits de l'Homme (670),

 

Lomé, 5 nov. (ATOP) – Des femmes  défenseurs des droits de l’Homme, (FDDH) de toutes les régions du pays, regroupées au sein du réseau WATCH ont été formées sur la digitalisation de leur travail et le renforcement de leur sécurité, le jeudi 31 octobre au cours d’un atelier à Lomé.

Cet atelier, à l’actif  du Centre de documentation et de formation sur les droits de l’homme, (CDFDH), a connu la participation du coordonnateur Panel WATCH, Me Attoh-Mensah Sylvain. Il s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement des capacités nationales et communautaires de prévention des conflits et violences et de protection des droits de l’Homme au Togo » appuyé  financièrement par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

La rencontre vise à contribuer à la professionnalisation du travail de ces femmes à travers la digitalisation.  Elle a permis de les amener à s’approprier le cadre juridique de protection des défenseures des droits de l’Homme et à optimiser l’usage des nouvelles technologies pour la promotion des droits humains.

En effet, l’action menée pendant des décennies par les femmes défenseures des droits de l’Homme, a permis de faire en sorte que la gent féminine jouisse aujourd’hui dans de nombreux milieux d’une plus grande égalité, entre autres devant la loi, dans la sphère politique, dans l’éducation, sur le lieu de travail, dans le mariage et au foyer. Grâce à elles, un plus grand nombre de femmes peuvent jouir de leur droit, notamment ceux de vote, de disposer de son corps, d’avoir une vie privée, familiale  et  de procréation etc.

Les participantes ont suivi des communications sur «  Le cadre juridique de protection des défenseures des droits de l’Homme », « Les Nouvelles technologies au service des Droits de l’Homme », «L’analyse des risques, protection physique et des données numériques » et un panel qui a porté sur Défense des droits de l’Homme par les FDDH, enjeux et défis. La rencontre a été ponctuée de partage d’expériences des Femmes défenseures des droits de l’Homme engagées et d’atelier pratique.

Le représentant du ministre des Droits de l’Homme et des Relations avec les Institutions de la République, M. Odie Kossi N’Kpako a indiqué qu’à l’ère du numérique, la défense et la promotion des droits de l’Homme ne doit plus uniquement se faire de la manière traditionnelle comme on la connaît. Mais il est aussi possible d’exploiter les outils que nous offrent les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour cette fin, a-t-il dit. Selon lui, il ne suffit plus seulement de savoir utiliser l’internet, mais surtout de l’utiliser de façon éthique et responsable surtout pour les défenseurs des droits de l’homme.

D’après M. Odie, cette rencontre intervient au moment où le gouvernement et les organisations de la société civile sont engagés dans un processus d’élaboration et d’adoption d’une loi sur les défenseurs des droits de l’homme au Togo. « Pour relever le défi, l’effet 5 attendu de la mise en œuvre de l’axe 3 du PND  est la poursuite de l’équité et de l’égalité de genre», a-t-il précisé.

Pour la chargée de programme Gouvernance au PNUD, Mme Epiphanie Houmey, le défi pour le PNUD est d’accompagner les différents partenaires de sorte qu’on puisse exploiter efficacement cette ressource humaine d’une manière qui bénéficie à l’ensemble. Elle a indiqué qu’une protection effective et adéquate des femmes défenseures des droits de l’homme et une professionnalisation de leur travail pourraient contribuer non seulement à renforcer le mouvement des défenseurs mais aussi la démocratie en instaurant un Etat de droit.

La coordinatrice du programme FDDH, Mme Dogboe Akofa Rose a fait savoir que, dans la mise œuvre du programme d’accompagnement des femmes défenseures des droits de l’Homme, ils se sont rendus compte que les nouvelles technologies offrent des nouvelles opportunités.  Mais, selon elle, très peu de femmes s’en servent pour la défense de droits de l’homme, donc il était important de renforcer leurs capacités sur l’utilisation des réseaux sociaux. « A travers ce programme, les femmes mènent des actions de plaidoyer, sensibilisation et de formation à l’endroit d’autres cibles et cette formation vient les outiller à continuer davantage ces actions à travers le digital en touchant un plus grand nombre », a-t-elle souligné

Dans la même catégorie