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Des journalistes africains formés à la critique cinématographique


  4 Décembre      25        Cinéma (432), formation (444), média (435),

 

Dakar, 4 déc (APS) – Trente journalistes africains participent à une formation d’initiation à la critique cinématographique, en prélude de la cinquième édition du festival international de court métrage « Dakar Court », qui s’ouvre lundi.

Les participants viennent du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Tchad, du Togo et du Sénégal.

La première semaine de formation a été clôturée vendredi. Une deuxième se tiendra du 5 au 10 décembre.

« Pour les stagiaires, cette formation à la critique cinématographique a été la découverte d’une autre manière de voir un film et d’être attentif à tous les éléments d’un film : les lumières, les musiques, le cadrage, la mise en scène, la thématique […] » Bref, tout « ce qui fait la beauté et la complexité d’un film », a expliqué l’un des formateurs, le critique français Olivier Barlet.

Selon lui, l’exercice auquel les stagiaires ont été soumis consiste à « documenter le geste de création de l’auteur du film ». Il « n’est qu’une introduction en prélude du festival, car le travail va continuer ».

Tout cela relève d’une « cohérence qui mène à une signification, sachant qu’un film est une question posée, ce n’est jamais une réponse, cela passe par l’émotion, c’est de l’art », ajoute Olivier Barlet.

Le critique sénégalais Baba Diop, également formateur, s’est lui réjoui de l’attention et de l’intérêt des stagiaires pour la critique cinématographique.

« Nous sommes dans une période où nous recevons beaucoup d’images, et le problème de la lecture de l’image se pose. Dans cet atelier, nous avons commencé à nettoyer d’abord le regard, ne pas se limiter à dire qu’un film est bon ou cela ne me plait pas », dit-il.

« Il faut regarder un film pour y déceler des thématiques, des préoccupations actuelles, l’image de la femme, de l’homme, la famille, car le réalisateur fait partie de la société et est influencé par des idéologies, des idées et des préoccupations que l’on voit dans les films, il faut les savoir lire », souligne Baba Diop.

Un film étant d’abord et avant tout « un travail artistique, il faut des références esthétiques et savoir ce qui a donné envie au réalisateur pour s’investir dans cette discipline », a insisté le critique sénégalais.

« L’image est rebelle et polysémique, il faut savoir l’interpréter et déceler ce qui s’est passé avant », a-t-il indiqué.

Le journaliste Gabonais Paul Nathan qui découvre à travers cet atelier l’importance de la critique, a promis de s’intéresser davantage à cette discipline.

« Désormais, quand je vais regarder un film ou une série, je ne regarderais plus de la même manière », note-t-il.

Une présentation de la Fédération africaine de la critique cinématographique a été faite aux stagiaires.

Les nouveaux critiques se sont engagés à apporter leur contribution à la visibilité du cinéma africain et au genre court métrage.

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