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DES RECOMMANDATIONS POUR UNE MEILLEURE ADAPTATION À LA PLUVIOMÉTRIE « TARDIVE » À « DÉFICITAIRE »


  3 Août      38        Environnement/Eaux/Forêts (6473),

 

Dakar, 2 aôut (APS) – Le Groupe de travail pluridisciplinaire (GTP), composé de différentes structures intervenant dans le suivi de la campagne agricole, a émis vendredi, plusieurs recommandations pour une meilleure adaption à l’installation tardive et déficitaire de la pluviométrie dans le pays et en perspective de la prochaine décade, a constaté l’APS.
« C’était un début un peu difficile mais lors de cette décade, depuis le 24 juillet, il y a eu une installation des premières pluies effective dans plusieurs localités du pays avec des quantités supérieures à 50 mm », a indiqué Diabel Ndiaye, agrométéorologue, point focal du groupe de travail interdisciplinaire. Il intervenait au cours d’une réunion élargie du GTP dont le but est de faire « le tour d’horizon de la situation décadaire, c’est à dire du point de vue pluridisciplinaire ». Le groupe travail pluridisciplinaire regroupe divers services relevant de l’agriculture, de l’élevage, de la sécurité alimentaire, de l’hydraulique, de la presse, de la direction de la protection des végétaux (DPV), du centre de suivi écologique et de l’ANACIM. L’ANACIM avait annoncé en mai dernier ces tendances avec un début tardif à déficitaire des pluies. Diabel Ndiaye a a indiqué que des variétés adaptées à cycle de production court ont été retenues pour pallier ce retard ou les tendances peu prometteuses de pluviométrie, pour avoir un bon comportement végétatif. Il s’agit aussi d’encourager les pratiques de techniques d’économie d’eau, a expliqué M. Ndiaye, soulignant que la situation de l’élevage va de pair avec un démarrage tardif de la pluviométrie et une absence de tapis herbacé dans plusieurs localités du pays. Parmi les mesures prises par les membres du GTP, figure un appui en aliment de bétail pour les éleveurs face au déficit fourrager. De même, il a été aussi demandé de surveiller les arbres en vue d’empêcher des pratiques d’élagage sauvage pour le substituer au fourrage. « Nous recommandons d’encadrer et de surveiller cet élagage », a prôné l’agro-météorologue. « Un début assez difficile avec des points d’eau non encore présents et des ouvrages hydrauliques, des forages et des puits, lesquels assurent l’abreuvement de ce bétail », a signalé Diabel Ndiaye. « Nous devons émettre des recommandations sur les autres secteurs de manière pluridisciplinaire pour qu’on les mette dans le bulletin », a encore préconisé le point focal du GTP. Les perspectives font état d’une accalmie pour la prochaine décade jusqu’au 7 août où il y aura une reprise des activités pluvio-orageuses dans le pays, a indiqué M. Ndiaye. « Cette situation a marqué le démarrage des semis dans ces zones et celles du nord. Seule la région de Saint-Louis n’a pas bénéficié de ces précipitations mais partout ailleurs nous avons enregistré des pluies », a-t-il fait remarquer. Selon l’ingénieur agro-météorologue, malgré les pluies enregistrées dans la majeure partie du pays, le 24 juillet notamment, « nous constatons un léger retard dans la partie nord et centre du pays ». La situation hydrologique au niveau des grands bassins du fleuve Sénégal et Gambie, montre un début d’écoulement suite à la réponse pluviométrique enregistrée dans la partie sud-sud et est du pays, a fait savoir le point du GTP. « Le volet agricole laisse entrevoir un début de semis dans la zone centre et un peu au nord. Dans la région de Saint Louis et Louga, les semis restent encore à mettre en place par un manque de pluies », a-t-il ajouté.

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