AGP Dialogue national : le président Oligui Nguema échange avec les membres du bureau AGP Gabon : Bientôt un recensement des biens de l’Etat AGP Coopération Gabon-France : un forum économique en perspective APS SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Bassirou Diomaye Faye reçu en audience par Macky Sall MAP Afrique du Sud: Zuma exclu des prochaines élections (Commission électorale) MAP La CAF annonce les dates des finales de la Ligue des Champions et de la Coupe de la Confédération MAP Afrique du Sud: 45 morts dans un accident d’autocar au Limpopo APS SENEGAL-ITALIE-TRANSPORTS / ITA Airways va inaugurer en juillet une ligne Rome-Dakar APS SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Bonne amélioration des taux d’accès à l’eau et à l’assainissement (expert) ANP Signature de convention entre le Niger et la Société WAPCO Niger pour un programme de formation de talents à Southwest Petroleum University de Chine

DES ’’RÈGLES STRICTES’’ PRÉCONISÉES POUR PROTÉGER LES INDUSTRIES AFRICAINES


  13 Mars      59        Economie (20813),

 

Dakar, 13 mars (APS) – Le président de l’Association des banques centrales africaines (ABCA), Tarek Amer a préconisé, mercredi à Dakar l’établissement de règles strictes pour protéger les industries face à l’afflux de biens importés.

’’Les marchés africains sont inondés de biens qui viennent de l’extérieur avec des importations de grande quantité de plus en plus’’, a dit Tarek Amer à l’ouverture de la réunion ordinaire de l’Association au siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Le président de l’ABCA a articulé son intervention autour de la nécessité pour les Etats de créer les conditions de protection des industries africaines face au flux des importations.

En effet, a-t-il dit, au regard des évolutions et des pressions de l’économie mondiale avec l’ouverture des marchés et les accords de libre échange, ’’aucune nation ne peut se protéger seule’’, a souligné Tarek Amer.

Pour le gouverneur de la Banque centrale d’Egypte le rôle des banques centrales doit consister à ’’servir d’interface avec le marché mondial et garantir la stabilité des économies africaines’’.

Il a insisté sur la nécessité pour les Etats de ’’garantir l’indépendance’’ des Banques centrales en évitant l’interventionnisme dans les programmes mis en place pour l’assainissement des finances publiques.

’’Les gouvernements doivent comprendre cela pour la protection et la stabilité de nos économies’’, a-t-il fait savoir.

La Commission des affaires économiques de l’UA, lors de sa 3ème session sur les finances publiques sur les affaires monétaires et l’intégration, tenue en début mars à Sharm El Sheikh (Egypte), a recommandé à l’ABCA de ’’développer des stratégies visant à accélérer le processus de mise en place d’une Banque centrale africaine’’.

L’UA devrait travailler avec les banques centrales en vue de ’’réviser les échéances pour la création de la banque centrale africaine en se référant aux rapports de l’Association sur l’affinement des critères de convergence du programme de coopération monétaire en Afrique’’, selon le Commissaire aux Affaires économiques, Victor Harison.

Des réunions consultatives avec les communautés économiques régionales devraient également se tenir sur les critères de convergence macro-économique afin de ’’parvenir le plus rapidement possible à un consensus et proposer un calendrier de mise en œuvre pour l’avénement d’une Banque centrale africaine’’.

L’ABCA compte à ce jour 40 banques centrales membres.

Dans la même catégorie