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Diouf Sarr salue résilience du système sanitaire sénégalais


  13 Mai      98        Santé (15362),

 

Dakar, 13 mai (APS) – Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, a salué, vendredi, la résilience dont a su faire preuve le système santé en 2021 dans un contexte de pandémie de Covid-19 et de crise économique.

’’Le système de santé a pu développer un niveau de résilience qui a permis la continuité des services et la poursuite des réformes essentielles pour le maintien de la performance. Nous pouvons apprécier cette performance à 70 %’’, a souligné le ministre.

Abdoulaye Diouf Sarr présidait la Revue annuelle conjointe 2022 du Programme national de développement sanitaire et social (2019- 2028).

’’A travers cette rencontre, nous jetons un regard rétrospectif sur les avancées et les contraintes vécues en 2021. Il nous revient de bien les analyser, proposer les réponses pertinentes ainsi que les moyens d’action qui permettent d’atteindre les objectifs en 2022’’, a ajouté le ministre de la santé en présence des médecin-chefs des 14 régions du Sénégal.

En ce qui concerne les ressources humaines, M. Sarr a indiqué qu’’’une mise à jour des données de Ressources humaines en santé avait été réalisée dans toutes les régions du pays à travers le logiciel iHRIS’’.

’’Cela a permis d’enrôler 3 690 agents dans la plateforme faisant ainsi passer l’effectif enregistré de 16 610 en 2020 à 20 300 en 2021’’, a t-il dit.

Les effectifs ont été renforcés avec le recrutement de plus de 1500 agents dont la grande majorité a été destinée aux cinq nouveaux hôpitaux (Kaffrine, Kédougou, Sédhiou, Touba et Les Agnams), au nom de l’équité territoriale, a dit le ministre.

En plus de ces établissements de santé, a affirmé M. Sarr, ’’plusieurs autres infrastructures ont été construites ou réhabilitées’’.

A titre d’exemple, il a cité les 33 unités d’accueil des urgences et les 7 services de réanimation mis aux normes à Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga, Matam et Saint Louis, l’ouverture de six centres de dialyse à Ndioum, Kolda, Kaffrine, Sédhiou, Agnam et Kédougou et la construction du Centre d’Application de la Santé de la Mère et de l’Enfant.

De plus, a-t-il souligné, ’’des équipements modernes ont été acquis et mis à la disposition des structures de santé. 11 régions sur 14 ont été équipées en appareils de mammographie’’.

Revenant sur la pandémie de Covid-19, il a noté que ’’le début de
l’année 2021 a été marqué par une recrudescence des cas’’.

A la date du 31 décembre 2021, le Sénégal enregistrait un cumul de 75 055 cas positifs, avec un taux de guérison de 97%.

’’Avec sérénité et professionnalisme, nous avons poursuivi notre politique de surveillance et notre riposte à la pandémie suivant une approche multisectorielle pour contenir la maladie. De nouvelles stratégies avaient été adoptées en 2021’’, a indiqué le ministre.

Il a ainsi cité l’introduction des tests de diagnosticrapide, la vaccination, la mise en place de zones tampons pour désengorger les Centres de traitement, la prise en charge à domicile des cas, le paramétrage des appareils GenXpert pour la réalisation des tests PCR, la digitalisation des certificats de vaccination.

Pour sa part, la représentante de l’OMS, le docteur Lucile Imbua, a appelé à ’’une analyse des performances afin de poursuivre toutes les initiatives à haut impact’’.

’’Tous les partenaires techniques et financiers sont disposés à accompagner le secteur car huit ans nous séparent de 2030 et nous avons des engagements à respecter au niveau international’’, a-t-elle ajouté.

Face à la ’’mission difficile’’ des professionnels de la santé,le président de l’Union des associations des élus locaux, Adama Diouf, a lui insisté sur le renforcement de la communication.

’’Le secteur de la santé doit faire des efforts dans la communication afin de vaincre une certaine opinion’’, a t-il dit. »

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